Les membres des syndicats commencent à prendre conscience que la reprise économique est durable et commencent à revoir leurs exigences en termes d’augmentation salariale après une longue période de sacrifices, qui a démarré en 2008. Par sacrifice, on entend les gels de salaires, les baisses de salaire et le chômage partiel qui ont mené à une baisse des salaires réels de l’ordre de 13,5 %, selon le syndicat GMB. Lors de ses vœux, le président de la plus grande organisation patronale, la confédération de l’industrie britannique (CBI), a demandé à ses membres de faire profiter leurs salariés des fruits de la croissance économique.
XpertHR, l’organisation qui suit l’évolution des salaires, pense que les augmentations salariales dans le secteur privé oscilleront entre 2 et 3 % jusqu’à mi-2014 (selon un sondage des intentions des employeurs), alors que le taux d’inflation est censé rester aux alentours de 3 % cette année (ce qui représente une augmentation par rapport à 2013 ; au dernier trimestre, XpertHR enregistrait une augmentation des salaires moyenne de 2 %). Cela signifierait une nouvelle baisse du niveau des salaire
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