La Hongrie fait face à un paradoxe : malgré un taux de chômage important, les entreprises rencontrent des difficultés à recruter et à conserver les travailleurs les plus qualifiés. Le levier ? Jouer sur les salaires. C’est pourquoi, certains grands groupes comme Auchan ou KIKA, commencent à réagir et à augmenter fortement les rémunérations de leurs salariés pour les fidéliser. Du côté syndical, les négociations s’annoncent également serrées dans des secteurs où les salaires sont traditionnellement faibles.
Un manque de personnel qualifié. Officiellement, au dernier trimestre 2015, le taux de chômage était en diminution de 7,1% à 6,2% par rapport à l’année précédente. En réalité, selon le Bureau Central des Statistiques, il aurait augmenté de 11,1% à 11,3% si on neutralise l’impact des travaux publics. Or plus de 10 000 postes ne seraient pas pourvus dans le secteur privé à cause des bas salaires. En effet, à parité de pouvoir d’achat, le salaire moyen hongrois se situe à environ 30% au-dessous de
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