Allemagne/Volkswagen n’a pas le droit de licencier un islamiste présumé. Cassant l’arrêt rendu le 7 septembre 2016 en première instance par le tribunal administratif de Braunschweig, le tribunal régional de travail de Basse-Saxe a déclaré, le 12 mars, illégal le licenciement d’un islamiste présumé par le constructeur automobile. « Le simple soupçon d’appartenance au mouvement militant radical djihadiste et le retrait préventif d’un passeport qui en découle ne constituent pas une raison suffisante pour mettre fin à une relation de travail », ont estimé les juges à Hanovre. Travaillant depuis 2008 chez VW, l’ouvrier de montage de nationalité allemande avait été arrêté en 2014 par la police fédérale allemande alors qu’il cherchait à rejoindre la Syrie via Istanbul. Son passeport lui avait été alors retiré à titre préventif. Ce dernier lui a été remis depuis peu. « De telles circonstances ne peuvent justifier un licenciement que si elles conduisent à une perturbation du travail », ont estimé les juges, ajoutant que VW n’avait pas pu prouver l’existence d’une telle perturbation ou d’une menace à venir pour la sécurité et la paix en entreprise. Le constructeur automobile a indiqué qu’il attendait les conclusions du tribunal avant de décider de faire appel.
cation d’une semaine de travail plus courte au congrès du CMKOS fin avril comme moyen de faire face à la diminution des emplois liés à la transformation digitale. Le syndicat des travailleurs métallurgistes Kovo prévoirait de porter cette revendication dès l’année prochaine. La presse relate que les employeurs n’ont pas exprimé d’opposition vigoureuse sur le principe. Radek Spicar, vice-président de la Confédération de l’industrie (SPCR) aurait déclaré : « Pour le moment, une réduction de la du
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