La vague de grèves imprévisible et spontanée l'industrie automobile à Bursa, Ankara, Sakarya et Kocaeli a surpris tout le monde. Plus de 20 000 travailleurs du métal chez Renault, Fiat, Ford, Turk Traktor et certains fournisseurs de ces multinationales, ont interrompu le travail pour protester tant contre l’organisation d'employeurs (MESS) que contre le syndicat (Turk Metal) qu’ils accusaient de les avoir trahis en négociant des accords défavorables ne leur permettant pas de vivre décemment. Nous publions ici une analyse d’Eren Korkmaz, chercheur associé à l’Université Kemerburgaz d’Istambul.
Nous remercions Beerg, et en particulier Tom Hayes, d’avoir accepté que nous reprenions cet article paru dans sa newsletter de la semaine dernière. L’article a été bouclé le 24 mai, soit quelques jours avant que Renault annonce le 27 mai être parvenu à un accord.
Les raisons. La grève a démarré après la signature chez Bosch d’une convention collective par Turk Metal après deux ans de rivalité/compétition entre ce dernier syndicat et Birlesik Metal Is (affilié à la confédération syndicale DISK).
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