Comment réagir ? D’une part, l’économie collaborative présente un potentiel « considérable pour la compétitivité et la croissance », mais aussi d’emploi. De l’autre, les questions critiques - de responsabilité, sur la protection des utilisateurs, les règles fiscales applicables et, bien entendu, le statut des travailleurs - que cette économie soulève. Pour la Commission, poser des règles restrictives pourrait conduire à ce qu’elle se développe en dehors de l’UE. Pas question d’ajouter de la règlementation à ce stade, mais l’exécutif européen se propose, dans son « agenda pour l’économie collaborative », rendu public hier 2 juin, de clarifier la manière d'appliquer les règles européennes existantes, et notamment en matière de qualification de la notion de travailleur.
Selon ses estimations, les plateformes et les fournisseurs collaboratifs ont généré 28 milliards d’euros de recettes brutes dans l’UE en 2015 et leur contribution pourrait se monter à 572 milliards d’euros à l’avenir. Avec sa communication publiée hier 2 juin, intitulée « Un agenda européen pour l’économie collaborative », la Commission européenne a pour objectif d’encourager le développement de cette économie, et pour cela « de répondre aux préoccupations exprimées sur l’incertitude entourant
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