Endettement. Dans une première partie, l'étude revient sur les acquisitions, fusions, cessions de sites et ventes de réseau de transmission, opérées depuis 2010, et détaille la répartition par pays des travailleurs de ces entreprises. Le document aborde ensuite les politiques de réduction des émissions de CO2, soulignant que l'accident de Fukushima a rebattu les cartes dans les choix stratégiques des entreprises qui privilégient le nucléaire : les investissements seront difficiles à justifier pour les entreprises installées dans des pays décidés à arrêter cette production d'énergie – RWE, E.ON, ENEL, GDF Suez – ou seront plus coûteux pour celles devant se plier à de nouvelles obligations réglementaires, comme EDF en France. Les nouveaux marchés sont à l'Est (Slovaquie, Roumanie, République tchèque, Pologne, Lituanie et Finlande) mais, pointe l'étude, les commandes et financements n'y sont pas garantis. « La période d'expansion des principales entreprises s'est terminée, en partie car elles sont peu nombreuses à juger utile de s'étendre, mais aussi car les niveaux de dettes engendrées par ces installations commencent à être mal perçus par les analystes financiers et les agences de notation de crédit ». Les entreprises orientent désormais leur activité hors de l'UE, dont la Turquie et la Russie, mais leur endettement et la recherche de nouveaux investisseurs les conduisent à céder des actifs et à restructurer - EDF, RWE and Vattenfall. Les marchés chinois et le Brésilien, dont les prévisions de croissance sont meilleures, suscitent également l'intérêt des Européens, dont E.ON, GDF Suez et ENEL. Le rapport s'étend aussi sur l'influence croissante des investisseurs non européens – surtout chinois - dans les réseaux de transmission.
Publication
11 septembre 2012 à 14h26
Mis à jour le 25 mars 2013 à 10h57
Temps de lecture
4 minutes
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11 septembre 2012 à 14h26, Mis à jour le 25 mars 2013 à 10h57
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che de nouveaux investisseurs les conduisent à céder des actifs et à restructurer – EDF, RWE and Vattenfall. Les marchés chinois et le Brésilien, dont les prévisions de croissance sont meilleures, suscitent également l’intérêt des Européens, dont E.ON, GDF Suez et ENEL. Le rapport s’étend aussi sur l’influence croissante des investisseurs non européens – surtout chinois – dans les réseaux de transmission.
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