Accueil > Marques & Agences > ENQUÊTE – Pratiques anticoncurrentielles de Google : pourquoi marques et agences font profil bas ENQUÊTE – Pratiques anticoncurrentielles de Google : pourquoi marques et agences font profil bas Les responsables des grandes agences médias, sollicités par mind Media, refusent de commenter officiellement les différentes enquêtes et condamnations en justice du groupe américain pour des abus de position dominante dans les technologies publicitaires, la recherche en ligne et les comparateurs. Elles font pourtant état de préjudices pour les annonceurs, et pas seulement pour les éditeurs médias et adtechs. Certains acteurs de l'achat média, moins exposés et moins liés par des contrats globaux, expriment cependant, souvent sous couvert d’anonymat, l’emprise du groupe sur le secteur et espèrent des évolutions structurelles et profondes, telles qu’une séparation des activités de Google. Par Jean-Michel De Marchi. Publié le 19 décembre 2024 à 19h22 - Mis à jour le 20 décembre 2024 à 15h52 Ressources Comment se mesure la domination d’un acteur sur un écosystème ? Au-delà des chiffres de marché, au nombre de refus exprimés par ses clients, partenaires et observateurs invités à partager leur sentiment sur ses activités et ses pratiques. mind Media a sollicité ces dernières semaines une vingtaine de dirigeants et professionnels parmi les agences médias et annonceurs pour commenter les enquêtes et les condamnations dont est l’objet Google ces derniers mois, et envisager leur impact sur leurs relations commerciales avec le groupe et sur le marché. Moins d’une dizaine ont accepté de répondre, et une poignée d’entre eux seulement – les moins exposés – de manière officielle. Des tarifs publicitaires artificiellement gonflés pour les annonceurs Il y a pourtant matière à s’exprimer : après de longs procès, Google a été reconnu coupable par la justice américaine de pratiques anticoncurrentielles, d’abord dans les moteurs de recherche et les services de publicité associés, en août, puis dans les technologies publicitaires, en octobre. Google reconnu coupable de pratiques abusives dans l’adtech : ce qu’il faut retenir Google reconnu coupable de pratiques abusives dans la recherche en ligne : ce qu’il faut retenir Entre-temps, en Europe, en septembre dernier, la culpabilité du groupe a été confirmée de façon définitive par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) pour avoir favorisé son système de comparaison de prix en ligne (affaire Google Shopping), avec une amende de 2,42 milliards d’euros à la clé. En décembre 2019 déjà, en France, l’Autorité de la concurrence avait sanctionné Google pour abus de position dominante sur le marché de la publicité liée aux recherches, dans son réseau Google Ads (150 millions d’euros d’amende), puis en 2021, cette fois au détriment des éditeurs médias (220 millions d’euros d’amende). Ce qui pousse logiquement ceux-ci à réclamer réparation, comme mind Media le chronique dans ses pages depuis le printemps, avec déjà une dizaine de procédures en cours. ENQUÊTE – Pourquoi des groupes médias français attaquent Google devant le Tribunal de commerce INFO MIND MEDIA – Dailymotion réclame 271 millions d’euros à Google Qu’en est-il des marques et des agences ? Toutes ces condamnations font peu réagir publiquement de ce côté-ci de la chaîne publicitaire ; en Europe, mais aussi de l’autre côté de l’Atlantique, où les directeurs marketing et média de très grands groupes industriels sont habituellement prompts à s’exprimer sur les grandes problématiques du secteur. Dans chacune de ces affaires, les conclusions judiciaires ont pourtant constaté des manipulations par Google ayant causé un préjudice aux annonceurs, lesquels ont parfois payé plus cher leurs publicités lors des enchères programmatiques et dans son moteur de recherche. Sollicités par mind Media, l’UDM et l’Udecam n’ont d’ailleurs pas souhaité s’exprimer. Certes, Google continue de contester systématiquement ces décisions judiciaires, que cela soit dans les demandes de commentaires que nous lui adressons ces derniers mois ou dans ses déclarations officielles. Ces décisions reposent, selon le groupe, sur “des interprétations erronées” du secteur publicitaire et des technologies. Mais les démonstrations des tribunaux restent implacables. Par ailleurs, le groupe américain a accepté les conclusions et les sanctions de l’Autorité de la concurrence en France, lors d’une transaction conclue en juin 2021, et Equativ vient de remporter son procès en réparation devant le Tribunal de commerce en octobre. INFO MIND MEDIA – Google condamné à verser plus de 26 millions d’euros à Equativ Les acheteurs regardent ailleurs Ne pas s’exposer et mettre en danger les affaires courantes ? Minimiser les pratiques et leur impact ? Un sentiment d’impuissance ? C’est tout cela qui transpire au sein des marques et, souvent, chez les agences médias. Notamment les plus grandes. D’autant que, de l’avis de tous les acteurs interrogés, les annonceurs ne semblent effectivement pas s’intéresser aux procès visant Google et à leurs révélations, ou très peu. “Les acheteurs devraient réagir davantage, et les agences en particulier, admet sous couvert d’anonymat un responsable programmatique au sein d’une très grande agence. Mais le sujet est sensible, il n’y a que des coups à prendre. Google est présent à tous les niveaux de la chaîne et c’est de loin le premier partenaire du secteur. Côté clients, beaucoup d’annonceurs ne s’intéressent pas au sujet, ou ne voient pas de préjudice, ou pas suffisamment en tout cas pour en faire un sujet conflictuel. Pour les agences, c’est donc délicat d’en faire une priorité.” Un constat très partagé au sein des agences médias. “Les annonceurs n’en parlent pas et ne se sentent pas lésés. Il y a toujours un enjeu d’éducation à faire, observe un spécialiste adtech dans une agence hybride. Et puis Google est très implanté à plusieurs niveaux dans les entreprises et verrouille ses relations, au plan commercial, technique et marketing, Mais ce n’est pas non plus un sujet que l’on a poussé auprès de nos clients. Il y a beaucoup de procédures différentes, c’est à la fois lointain et confus pour eux.” Raison de plus pour les agences, a priori, de faire valoir leur rôle de conseil. “Ces procès mettent en exergue des sujets pour partie déjà connus et sur lesquels on devrait effectivement débattre. Mais aucun annonceur ne nous a parlé de ces procès ces derniers mois, confirme Emmanuel Crego, directeur général de l’agence média indépendante Values, l’un des rares professionnels à accepter de parler publiquement sur le sujet. J’y vois plusieurs explications. En premier lieu, c’est un sujet complexe, très technique, et éloigné de leurs préoccupations quotidiennes ; les annonceurs manquent de temps pour suivre en détail ces procès et leurs implications, pour éventuellement en tirer des décisions structurantes.” Comment les agences médias indépendantes se différencient des grands groupes de communication Google indispensable dans la publicité Quand bien même les annonceurs auraient toutes les cartes en main, voudraient-ils réellement engager un rapport de force ? “Le marché publicitaire est très fragmenté. Agences ou annonceurs, c’est difficile de peser face à un acteur comme celui-ci, qui continue d’ailleurs à délivrer de bonnes performances, poursuit Emmanuel Crego. Les petits groupes de communication comme le nôtre ont un impact très relatif sur ce type de sujet pour Google. Les grands groupes auraient sans doute plus de poids – et encore -, mais ils doivent aussi respecter de grands contrats commerciaux noués au niveau mondial.” C’est l’une des explications avancées par de nombreux interlocuteurs : les grands réseaux d’agences comme les grands annonceurs, qui seraient à même de prendre la parole sur le sujet, négocient et nouent des contrats d’achat média à l’échelle continentale ou mondiale avec les plateformes. Dans ces contrats, ils s’engagent à un certain volume d’investissement sur certains services publicitaires, en échange de prix préférentiels et d’un appui opérationnel. Ces contrats ont pris de l’importance depuis une dizaine d’années. “Il y a une dimension internationale dans ces grands accords qui échappe aux responsables locaux, même s’ils voulaient agir. Il y a assez peu de recul et de prise de conscience sur les effets que cela induit”, observe Pierre-Louis Fontaine, ancien dirigeant en agence, maintenant consultant en marketing numérique et data. Le pouvoir réel des agences est aujourd’hui questionné. Google a en partie désintermédié le rôle dans la relation avec les annonceurs. “Les grands réseaux ont participé à ce mouvement avec leurs propres contrats, mais aujourd’hui, souvent, cela leur échappe, avec des contrats noués au-dessus des patrons d’agences. Google a réussi ce que tous les autres supports et régies voulaient faire : répondre au besoin des marques qui est de toucher la masse avec granularité, en travaillant avec le moins d’acteurs possibles, aussi bien pour le média que les outils. Son rôle de juge et partie, finalement, ne dérange pas les annonceurs”, souligne un ancien dirigeant au sein d’un réseau du Big Six. Autre explication avancée côté annonceurs, l’état global de la publicité numérique et l’opacité généralisée. Le directeur média d’une grande marque du luxe confirme auprès de mind Media n’avoir pas pris le temps de s’intéresser précisément aux faits relatés lors des derniers procès, et n’avoir pas non plus été alerté ou éclairé par son agence média. Il nous confie surtout sa grande lassitude vis-à-vis de l’ensemble du secteur digital : “Que Google magouille un peu avec certaines pratiques, c’est probable ; qu’il fasse régulièrement de grandes annonces prometteuses sur ses nouveaux produits publicitaires et que la réalité soit parfois déceptive, c’est un fait. Mais ce n’est pas propre uniquement à Google. Une bonne partie des acteurs, éditeurs médias, intermédiaires, etc., profitent de la complexité et de l’opacité de la publicité en ligne, et du programmatique en particulier, pour servir leurs intérêts et/ou gonfler leurs marges au détriment des acheteurs et des annonceurs. Sans parler des erreurs opérationnelles qui nuisent à nos campagnes digitales et qui sont parfois faites de bonne foi tant l’achat programmatique devient compliqué.” Publicis et Omnicom, champions de la croissance au premier semestre 2024 Des intérêts très forts entre Google et les groupes industriels Pour reprendre la main sur les achats médias, certaines agences tentent de travailler sur le long terme. “Nous recommandons aux marques de mieux comprendre la chaîne de valeur et de mettre davantage Google en concurrence pour les outils et l’achat média, afin de retrouver de la souveraineté”, explique notre dirigeant adtech en agence déjà cité. Cela commence à porter ses fruits : plusieurs professionnels constatent une volonté de plus en plus affirmée de certains annonceurs de retrouver un contrôle sur leurs outils, leurs données et leur achat média, a minima de comprendre et être en capacité d’agir, par exemple en matière de DSP. “Les marques se rendent compte qu’il y a un monopole de fait et que l’accès et l’utilisation des données des plateformes, en particulier chez Google, ont été limités, parfois sous couvert de RGPD. Il devient essentiel qu’elles obtiennent plus de transparence, plus de contrôle et plus de concurrence”, souligne Bertrand Beaudichon, nouveau président d’IPG Mediabrands France. Ce qui explique la montée en puissance de The Trade Desk en France depuis deux ans. “Les équipes de GAM (la suite SSP et adserving de Google, ndlr) commencent d’ailleurs à parler à nouveau aux agences et à se montrer disponibles. Ce n’était pas vraiment le cas ces dernières années. C’est peut-être le signe d’une certaine inquiétude chez Google et le sentiment de devoir retisser des liens avec le marché”, note un autre responsable adtech. Mais il ne faudra pas s’attendre à une révolution dans les pratiques, selon un ancien directeur média d’une grande entreprise, qui souligne la capacité de Google à se rendre indispensable auprès des très grands groupes, ceux qui ont du poids dans le secteur publicitaire, au-delà de la publicité. “Google est une machine à innovations. Les collaborations entre Google et les très grands groupes industriels dépassent largement le volet publicitaire, qui représente d’ailleurs assez peu de choses dans leurs activités et dans leurs dépenses, explique-t-il. Ils ont d’autres enjeux ensemble qui sont bien plus structurants (le cloud et la data propriétaire, l’intelligence artificielle appliquée à leur cœur de métier, etc, ndlr). Les entreprises ne sont pas naïves. Elles sont parfois schizophréniques, car ce qu’elles acceptent de Google, Meta, Microsoft, etc., elles ne l’accepteraient pas des autres acteurs, au hasard les régies médias. Mais elles sont surtout très pragmatiques.” Dans ces conditions, ce n’est pas rationnel pour ces entreprises d’ouvrir un conflit – et encore moins pour leurs directions marketing et médias dans leurs rapports de force internes -, a fortiori au niveau juridique, pour quelques pourcents d’achat média qui auraient été éventuellement surpayés. D’autant qu’il est difficile et long de prouver et chiffrer son préjudice. INFO MIND MEDIA – Pratiques anticoncurrentielles dans l’App Store : les médias français échouent à faire condamner Apple aux États-Unis L’appel à la régulation A tort ou à raison, les annonceurs peuvent donc être tentés de relativiser les accusations qui visent Google, qui concentrerait aussi les critiques parce qu’il est l’acteur dominant d’un marché opaque et trouble par nature. Certains patrons d’agences ne sont néanmoins pas mécontents de voir le groupe être pointé du doigt. “Les monopoles fragilisent le marché, donc tout ce qui peut rééquilibrer les forces est positif, souligne le dirigeant continental d’une agence. Nous sommes plusieurs à voir d’un bon oeil la pression mise sur Google. Il y a un vrai ressentiment qui grandit contre ce groupe, notamment sur certaines pratiques agressives liées au search, comme le brandjacking. La réponse ne viendra ni des agences, ni des annonceurs, mais de la régulation du marché et des pratiques”, insiste-t-il. Parmi les critiques faites à l’activité search de Google, des tarifs en augmentation et effectivement le brandjacking : des annonceurs de petite et moyenne tailles achètent aux enchères les noms de marque de concurrents plus installés pour s’accaparer la première position des résultats de recherche sur le moteur de Google et le trafic qui va avec. “C’est une pratique scandaleuse qui nous oblige à investir largement plus de la moitié de notre budget search pour protéger le simple référencement de notre marque, se désole une directrice média chez un grand annonceur français. Google accepte ces pratiques car ce système devient très lucratif pour lui. Le groupe se positionne pourtant comme un moteur de réponses pertinentes, dans la pratique, ce n’est plus le cas. Nous avons très peu de leviers contre cela.” Le segment du search, très largement capté par Google, était en progression de 11 % en 2023 en France avec 4,1 milliards d’euros d’investissements publicitaires, soit 44 % du marché de la publicité numérique. Search : Google confronté à une nouvelle class action à 7 milliards de livres au Royaume-Uni Search : l’autorité de la concurrence australienne pointe la domination persistante de Google “La recommandation des agences n’est pas de se passer de Google et des plateformes, insiste Bertrand Beaudichon (IPG Mediabrands France), mais il faut pouvoir être en mesure d’avoir le choix et de diversifier les investissements. Maîtriser 50 % de la publicité mondiale comme le fait Google, c’est énorme, il faut bien mesurer ce que cela signifie.” D’où ce constat partagé par nombre de nos interlocuteurs : la solution à la domination de Google sur la publicité en ligne viendra de l’extérieur ; par la contrainte réglementaire. Le démantèlement de tout ou partie de ses activités technologiques et publicitaires, comme le demande le DOJ aux États-Unis à l’issue des deux grands procès de 2024, et plus récemment l’Autorité de la concurrence canadienne, est la seule chose qui stoppera réellement l’emprise qu’exerce Google dans la publicité numérique, estiment, sous couvert d’anonymat, plusieurs responsables en agence, pas tout à fait libres de leur parole. “Encore faut-il que ce soit un vrai démantèlement, profond, avec la cession forcée de ses activités, et non pas la simple séparation de ses activités à l’intérieur d’Alphabet qui consisterait alors en un simple morcellement de ses revenus”, note le consultant Pierre-Louis Fontaine. L’activité search est particulièrement visée. ______Si vous avez une information à nous transmettre sur ce sujet ou un autre, contactez la rédaction ou l’auteur de l’article, jmdm@mindmedia.fr Jean-Michel De Marchi Achat programmatiqueAdtechAgencesConcurrenceGAFAMPublicité programmatiqueRelations agences-annonceursStratégies annonceurs Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Analyses Dossiers Google vs DOJ : tout ce qu'il faut savoir sur le procès qui pourrait redéfinir l'adtech Confidentiels INFO MIND MEDIA - Publicis lance la plateforme Umandots pour proposer un trading associant coût et performance garantis Analyses Confidentiels INFO MIND MEDIA - Technologies publicitaires : Google attaqué en justice par une dizaine de médias français Analyses Confidentiels Dossiers [Enquête] Pourquoi des groupes médias français vont attaquer Google devant le tribunal de commerce Dossiers Comment les agences médias indépendantes se différencient des grands groupes de communication Analyses Confidentiels INFO MIND MEDIA - Equativ réclame plus de 346 millions d’euros en justice à Google Confidentiels INFO MIND MEDIA - Google condamné à verser plus de 26 millions d’euros à Equativ pour pratiques anticoncurrentielles dans la publicité en ligne Confidentiels INFO MIND MEDIA - Le Figaro attaque LinkedIn en justice Confidentiels Dossiers INFO MIND MEDIA - Pratiques anticoncurrentielles dans l'App Store : les médias français échouent à faire condamner Apple aux États-Unis Confidentiels INFO MIND MEDIA - Dailymotion réclame 271 millions d’euros à Google Confidentiels INFO MIND MEDIA - Reworld Media attaque à son tour Google en justice Analyses Confidentiels ENQUÊTE - La régie publicitaire du Monde a réduit ses effectifs de 8 % L’autorité de la concurrence du Canada demande le démantèlement de Google Search : Google confronté à une nouvelle class action à 7 milliards de livres au Royaume-Uni Procès Google vs DOJ dans l'adtech : les jeux sont faits, verdict en fin d'année Publicité en ligne : Google reconnu coupable de pratiques anticoncurrentielles en Turquie Search : une nouvelle action en réparation ouverte contre Google au Royaume-Uni L'Australie veut taxer Google et Meta pour les contenus d'information L’autorité de la concurrence australienne pointe la domination persistante de Google dans le search Analyses Droits voisins : la justice suspend le projet de Google pour tester l’impact des actualités dans les résultats de recherche en France Adtech : Google devra faire face à un procès à 13,6 milliards de livres au Royaume-Uni IPG Mediabrands se réorganise pour repartir en conquête essentiels Nos synthèses et chiffres sur les principales thématiques du marché Les mutations du search à l'ère de l'IA générative L'application inaboutie de la loi sur les droits voisins Google vs DOJ : tout ce qu'il faut savoir sur le procès qui pourrait redéfinir l'adtech L’essentiel sur les identifiants publicitaires La transformation du marché publicitaire en 2024 2023 : le marché publicitaire doit se préparer à la fin du tracking utilisateur Comment l’intelligence artificielle générative bouleverse les médias Les enjeux réglementaires des médias en 2023 analyses Les articles d'approfondissement réalisés par la rédaction Adtech : pourquoi la Commission européenne sanctionne Google de près de 3 milliards d’euros Retail media : une consolidation indispensable des régies pour répondre aux attentes des acheteurs publicitaires IA et monétisation des contenus : comment l’IAB Tech Lab veut contrôler les robots crawlers Droits voisins : l’Apig veut introduire une plainte contre Meta devant l'Autorité de la concurrence Paul Boulangé (Starcom France) : "Nous sommes en train de déployer Captiv8 en France, notre solution d'automatisation du marketing d'influence" Claire Léost devient DG de CMA Média, WPP Media promeut Stéphanie Robelus… Comment les SSP généralistes investissent le secteur du retail media Bénédicte Wautelet (Le Figaro) : “Toute solution qui utilise de l’IA en rapport avec nos contenus doit y être autorisée et nous rémunérer” Aides à la presse : combien les éditeurs ont-ils perçu en 2024 ? 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