age à se procurer un certain pourcentage de marchandises auprès des SMME (Small, Medium-size and MicroEnterprises) ou des entreprises appartenant à des HDI (Historically Deprived Individual, à savoir des hommes de couleur et des femmes) et que l’entreprise rachetée accepte le principe de « joint–liability » avec ses fournisseurs, c’est-à-dire qu’elle s’assure que le prix d’achat leur permet d’assurer des salaires et des avantages conformes au droit du travail. Il est à noter que le gouverneme
…Afrique du Sud : Walmart doit donner des gages de bonnes pratiques auprès du tribunal de la concurrence avant de pouvoir prendre le contrôle de Massmart
Les motivations syndicales. En novembre 2010, Walmart a lancé une OPA sur le distributeur africain Massmart. Celui-ci exploite 308 magasins dans 14 pays africains comme la Namibie, la Tanzanie, le Ghana, le Botswana ou même l’île Maurice. Il est considéré comme le 3e plus grand distributeur en Afrique. Après cette annonce, le syndicat SACCAWU, fort de 147 000 membres dans le secteur privé des services comme le commerce, le tourisme ou la banque, a lancé un appel à la grève auprès de 80 000 de ses membres, contre le projet d’entrée de Walmart dans le capital de Massmart. Les 3 syndicats SACCAWU, Uni Global Union et UFCW se sont donc réunis pour saisir le tribunal sud-africain de la concurrence (south african competition tribunal) sur le projet d’OPA. Les syndicats souhaitaient que le groupe Walmart s’engage sur 3 points : le respect de la liberté syndicale, des avantages et des conditions de travail satisfaisants pour ses employés et l’engagement de se fournir en produits locaux. Les syndicats demandent également (entre autres) que la rachat n’entraîne pas de suppressions d’emploi ou de fermetures d’entreprise ; que Massmart s’engage à se procurer un certain pourcentage de marchandises auprès des SMME (Small, Medium-size and MicroEnterprises) ou des entreprises appartenant à des HDI (Historically Deprived Individual, à savoir des hommes de couleur et des femmes) et que l'entreprise rachetée accepte le principe de « joint–liability » avec ses fournisseurs, c'est-à-dire qu’elle s’assure que le prix d’achat leur permet d’assurer des salaires et des avantages conformes au droit du travail. Il est à noter que le gouvernement sud-africain est également soucieux d’obtenir des engagements sur ce dernier sujet au regard du new growth path (plan pour le développement économique du pays) qu’il souhaite promouvoir.
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