Le président de la Confédération des syndicats allemands (DGB) Reiner Hoffmann a lancé, jeudi 14 janvier, une initiative en faveur d’un salaire minimum rémunéré à 12 euros/heure (9,35 euros/h actuellement). Ce jour avait été choisi car il tombait en même temps que la 2e rencontre de négociations salariales entre les partenaires sociaux du secteur de la restauration rapide, un secteur plutôt rétif aux hausses de salaires. De son côté, la nouvelle co-présidente du SPD - Saskia Esken - a aussi plaidé en faveur d’une nette augmentation du salaire minimum universel, ajoutant qu’une telle augmentation pouvait être obtenu via « une intervention politique » si nécessaire. Comme prévu, la direction du grand parti conservateur CDU, réunie en séminaire à Hambourg ce week-end, a refusé la proposition du SPD et du DGB et exclut pour leur part toute intervention politique sur les salaires. Mais la joute ne fait que commencer.
La limite de 12 euros, considérée par les syndicats comme économiquement insuffisante mais politiquement défendable, a été retenue sur la base de calculs réalisés par l’Institut de recherches économiques et sociales (WSI) de la fondation syndicale Hans-Böckler. Celui-ci a cherché à établir un rapport entre le taux salarial horaire et le niveau de la retraite. Ce rapport aboutit, entre autres, à la conclusion que pour pouvoir toucher une retraite située au-delà du seuil de pauvreté, un salaire h
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