iqué le directeur du personnel de Trumpf, Gerhard Rübling, en préambule de la présentation du nouveau modèle de temps de travail. « C’est à la suite de sondages réguliers que nous faisons auprès de nos salariés que nous avons vu qu’il y avait une réelle demande d’adaptation du temps de travail. Le nouveau modèle a été négocié avec le CE et l’IG Metall dans le cadre d’une clause dérogatoire aux accords collectifs de branche », a précisé le porte-parole de Trumpf, Claus Zemke, interrogé par Plane
…Allemagne : le groupe Trumpf signe un accord avec l’IG Metall sur un modèle de temps de travail vraiment « à la carte »
Prendre en compte les « phases de la vie ». L’accord « Travail et temps libre sur mesure » présenté le 18 mai dernier par la direction de Trumpf, ainsi que les représentants du CE de l’entreprise et de l’IG Metall, est sans nul doute ce qui se fait de plus achevé en Allemagne dans le domaine de la gestion du temps de travail. Le modèle présenté* se base sur une idée qui fait son chemin depuis quelques années : flexibiliser le temps de travail de manière à mieux coordonner rythmes de l’entreprise et rythmes de la vie privée des salariés. L’objectif est bien entendu de créer un cadre de travail moins contraignant et ainsi de renforcer l’attractivité de l’emploi et de l’entreprise, de limiter le stress, d’augmenter la motivation et le rendement du salarié. « Sur le plan national, la moyenne des contrats de travail dans l’industrie c’est la semaine de 35 heures, avec un volume de temps chômé d’environ 6 semaines pour les congés payés, auxquels s’ajoutent les jours pris pour cause de décès, de maladie, de naissance, de mariage, etc. C’est en gros ce que les accords collectifs retiennent des « évènements de la vie ». On peut y ajouter des mesures négociées au niveau des entreprises et qui permettent d’introduire des horaires aménagées. Cela permet de régler les arrivées et les départs quotidiens de manière plus souple en répondant au besoin personnel de, parfois, rentrer plus tôt à la maison…. Tout cela répond difficilement aux besoins actuels d’un monde complexe et hétérogène » a expliqué le directeur du personnel de Trumpf, Gerhard Rübling, en préambule de la présentation du nouveau modèle de temps de travail. « C’est à la suite de sondages réguliers que nous faisons auprès de nos salariés que nous avons vu qu’il y avait une réelle demande d’adaptation du temps de travail. Le nouveau modèle a été négocié avec le CE et l’IG Metall dans le cadre d’une clause dérogatoire aux accords collectifs de branche », a précisé le porte-parole de Trumpf, Claus Zemke, interrogé par Planet Labor : « L’accord actuel concerne les 2 500 salariés de nos usines près de Stuttgart mais nous sommes en train de négocier avec l’IG Metall pour que l’accord s’étende à l’ensemble de nos 4 000 salariés allemands ». Implanté dans près de 57 pays, Trumpf emploie près de 8 000 personnes dont 1 100 pour la seule activité de R&D. Les 4 000 salariés allemands bénéficient d’une garantie d’emploi jusqu’en 2016 ainsi que d’une garantie de 25 heures de formation continue par an.
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