Alors que le débat sur la pauvreté en Allemagne et l’impact des réformes du marché du travail (« Hartz IV ») de l’ancien chancelier Gerhard Schröder fait à nouveau rage Outre-Rhin, Hubertus Heil, le nouveau ministre social-démocrate des Affaires sociales et de l’Emploi, est resté prudent et n’a pas annoncé, dans sa première déclaration de politique générale prononcée le 22 mars au Bundestag, de changement de cap. Le montant de l’allocation Hartz IV, au cœur du débat, sera maintenu, mais un vaste plan de lutte contre la pauvreté infantile sera lancé, a promis le ministre. Affirmant que l’objectif du plein emploi constituait l’une des priorités du nouveau gouvernement, le social-démocrate a souligné qu’il introduirait, dans les 100 premiers jours de son mandat, un droit de retour au travail à temps plein pour les salariés ayant choisi de travailler à temps partiel.
Nouveau débat sur les réformes Schröder. Les réformes du marché du travail, introduites par Gerhard Schröder entre 2003 et 2005 ont-elles renforcé les inégalités sociales Outre-Rhin, et l’allocation « Hartz IV », née de la fusion entre l’aide sociale et l’allocation chômage longue durée, est-elle synonyme de pauvreté ? Depuis que le ministre de la Santé, Jens Spahn (CDU) a déclaré début mars que « Hartz IV » ne signifiait pas « vivre dans la pauvreté » mais traduisait « la réponse apportée...
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