Dans leur contrat de coalition, les trois partis du futur gouvernement ont annoncé leur volonté de modifier en profondeur la politique migratoire du pays. « Nous avons besoin d’un changement de paradigme », soulignent le SPD, les Verts et le FDP, qui veulent définir de nouvelles règles « à la hauteur d’un pays d’immigration moderne ». Pour pallier la pénurie de main-d’œuvre qualifiée, la nouvelle coalition entend notamment améliorer la loi sur l’immigration économique adoptée en décembre 2018 par le gouvernement d’Angela Merkel (v. dépêche n°10948), en introduisant un « système à points » à la canadienne. Baptisé « carte des chances », ce système viendra compléter « en tant que deuxième pilier » la loi sur l’immigration économique. Par ailleurs, la future coalition entend améliorer la situation des demandeurs d’asile dont la demande a été rejetée mais qui sont déjà bien intégrés sur le marché du travail. Dès le 1er janvier 2022, les personnes qui vivent en Allemagne depuis cinq ans sans jamais y avoir commis de délits, obtiendront un permis de séjour d’un an en vue d’une régularisation ou naturalisation. Ce système de « passerelles » constituait l’un des principaux points de friction au sein de l’ancienne grande coalition. L’opposition conservatrice a fustigé les mesures annoncées qui risquent, selon elle, de renforcer l’immigration illégale.
Allemagne : projet d’un « système à points » pour attirer les travailleurs qualifiés du monde entier
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