Après cinq mois de négociations, l’Autriche dispose depuis le 3 mars d’un nouveau gouvernement fédéral qui s’appuie sur une coalition entre les partis conservateur (ÖVP), social-démocrate (SPÖ) et libéral (NEOS). Si le programme présenté par le chancelier Christian Stocker (ÖVP) et la ministre des Affaires sociales Corinna Schumann (SPÖ), ne contient pas de grande réforme du marché du travail, il prévoit des mesures de rationalisation comme la réforme du congé de formation mais la méthode du “retour au temps plein” reste vague.
Fin février 2025, 429.940 personnes étaient inscrites au chômage ou en formation auprès du Service de l’emploi (AMS). Le taux de chômage autrichien s’établit désormais à 8,1%, contre 7,6% il y a un an. Ce n’est pas “un début facile pour un nouveau gouvernement fédéral”, a commenté lundi Johannes Kopf, co-président de l’AMS, qui présentait les chiffres du chômage le jour même de la formation du nouveau gouvernement. M. Kopf s’attend à ce que la courbe du chômage continue à progresser au...
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Auteur.e.s de l’article
Thomas Schnee
Pigiste