ment que les revendications des syndicats se situeront entre 2 et 3 % au minimum. Plus que la question des salaires, c’est le deuxième volet des revendications syndicales sur le temps de travail qui devrait poser problème. PRO-GE et GPA-djp demandent en effet une baisse du temps de travail sans baisse de salaire et une limitation des heures supplémentaires, ceci afin de générer des emplois et améliorer les conditions de santé des salariés (v. dépêche n° 100604). Les patrons demandent de leur cô
…Autriche : les métallos veulent 2 à 3 % d’augmentation
Le calendrier des négociations collectives 2010 dans la métallurgie autrichienne est arrêté. Les syndicats remettront leurs revendications officielles à la Chambre économique autrichienne (WKO) le 30 septembre prochain. Deux séances de négociations sont ensuite prévues les 14 et 21 octobre 2010. Enfin, une séance de rattrapage a été programmée pour le 5 novembre prochain. Le chef du syndicat PRO-GE Rainer Wimmer, qui mènera les négociations du côté syndical avec son homologue Karl Proyer du syndicat des employés du privé, demande une augmentation « substantielle » qui tienne compte de la reprise économique : « Le signal adéquat aux salariés après la crise, sont des augmentations équitables et dignes de ce nom », a-t-il précisé en récusant les critiques des employeurs qui estiment déjà que les augmentations négociées en 2009 en Autriche étaient trop élevées et ont coûté des points de croissance et de compétitivité à l’économie autrichienne. En 2009, les 165 000 salariés de la métallurgie ont vu leurs salaires augmenter de 1,45 % (1,5 % pour le salaire minimum de branche) avec une inflation de 0,5 %. Cette année, les syndicats évaluent l’inflation à 1,3 % (août 2009 à août 2010). Ils demandent donc une augmentation qui rattrape l’inflation et permettent aux salariés de bénéficier des fruits de la croissance retrouvée. Les experts estiment que les revendications des syndicats se situeront entre 2 et 3 % au minimum. Plus que la question des salaires, c’est le deuxième volet des revendications syndicales sur le temps de travail qui devrait poser problème. PRO-GE et GPA-djp demandent en effet une baisse du temps de travail sans baisse de salaire et une limitation des heures supplémentaires, ceci afin de générer des emplois et améliorer les conditions de santé des salariés (v. dépêche n° 100604). Les patrons demandent de leur côté de pouvoir librement gérer les heures supplémentaires sur des périodes de un à deux ans. Déjà en 2009, la question du temps de travail n’avait pas pu être réglée et avait été mise de côté. Sans aucun résultat à ce jour.
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