La Commission Travail de la Chambre Haute a approuvé hier mercredi 29 janvier, par 4 voix contre 1, la proposition de loi en examen général visant à réduire le temps de travail de 45 à 40 heures par semaine. Ce texte, déposé au Parlement par deux députées communistes en 2017, a connu, à faveur des fortes mobilisations sociales, un fort regain d’intérêt auprès des élus tout autant qu’au sein de l’opinion publique. Le passage aux 40 heures par semaine est défendu par l’opposition et une grande majorité de l’opinion publique, mais fait l’objet d’intenses négociations avec le gouvernement de Sebastián Piñera et plusieurs secteurs économiques. Approuvé par les députés en novembre dernier, la proposition devra désormais être voté article par article par la commission Travail du Sénat, avant de passer en séance plénière au Sénat.
Cette nouvelle étape dans la navette parlementaire ne devrait se concrétiser qu’en avril, un délai de 2 mois (février et mars) ayant été prévu par les sénateurs de la Commission Travail afin d’introduire d’éventuelles modifications aux articles de la proposition de loi. « Il y a un consensus au sein de la Commission Travail du Sénat pour dire qu’ils ont encore besoin de temps pour apporter des modifications au texte », a ainsi expliqué le sous-secrétaire au Travail Fernando Arab (RN, majorité p
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