« Nous ne pouvons pas et ne voulons pas signer un accord qui inclut la cession de jours fériés ou des congés. À une époque de fort chômage, il ne faut pas imposer une hausse du temps de travail. En revanche, nous sommes ouverts à d’autres modèles, permettant à nos membres d’augmenter leur temps de travail sur une base volontaire » avait annoncé Thorkild E. Jensen, le 7 juin dernier suite à l’issue de la réunion du comité central du syndicat sur la négociation tripartite en cours avec le gouvernement et le patronat (v. dépêche n°120339). Il a ajouté que son syndicat restait « constructif » et voulait poursuivre la négociation sur « la création d’emplois, l’instruction et le renforcement du modèle danois ». En effet, alors que le leader de Dansk Metal avait soutenu le plan gouvernemental de la hausse du temps de travail, il s’est trouvé en minorité au sein du comité central de son syndicat, suite aux fortes protestations dans les lieux de travail contre cette hausse du temps de travail, et a donc dû revenir sur sa position. Pour le ministre des Finances Bjarne Corydon (Socialdémocrate), qui avait qualifié la position de Dansk Metal de « surprenante », vu que le gouvernement avait « sondé le terrain en profondeur» avant le lancement des négociations, ce rejet a suffi pour motiver un arrêt de la négociation. L’objectif de cette dernière était d’augmenter le temps de travail pour atteindre l’équivalent de 20 000 emplois de plus sur le marché du travail en 2020, ce qui aurait du rapporter 4 milliards de couronnes (538 268 118 euros) par an aux caisses de l’Etat. Le leader de LO, Harald Børsting, a déploré cette conclusion hâtive des négociations, admettant toutefois qu’« il était difficile de joindre les deux positions ».
Publication
12 juin 2012 à 16h47
Mis à jour le 25 mars 2013 à 11h33
Temps de lecture
2 minutes
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12 juin 2012 à 16h47, Mis à jour le 25 mars 2013 à 11h33
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tions, ce rejet a suffi pour motiver un arrêt de la négociation. L’objectif de cette dernière était d’augmenter le temps de travail pour atteindre l’équivalent de 20 000 emplois de plus sur le marché du travail en 2020, ce qui aurait du rapporter 4 milliards de couronnes (538 268 118 euros) par an aux caisses de l’Etat. Le leader de LO, Harald Børsting, a déploré cette conclusion hâtive des négociations, admettant toutefois qu’« il était difficile de joindre les deux positions ».
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