Une grande mobilité des salariés, la sécurité des revenus lors du chômage et la certitude de retrouver un emploi, sont les éléments clés du modèle de la flexicurité danois, fondé sur un système de réglementation du marché du travail, caractérisé par le haut taux de syndicalisation et d’adhésion aux caisses d’assurance chômage gérée par les syndicats. Or, ce modèle, issu d’ajustements successifs entre la flexibilité de l’emploi et la sécurité des revenus, effectués au cours d’un développement qui s'est étalé sur plusieurs décennies, via des accords politiques impliquant étroitement les partenaires sociaux, est de plus en plus déséquilibré, affirme une analyse publiée par la confédération FTF, le 8 février dernier. Alors que le modèle inspire l’étranger (les principes de la stratégie pour l’emploi de l’UE s’y référent fortement), dans le pays la politique actuelle de l’emploi n’est plus « alignée » avec celui-ci, dénonce le syndicat.
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