Mobilisation syndicale croissante. Les syndicats ont immédiatement affiché leur rejet de la réforme du travail adoptée par le gouvernement le 10 février dernier (v. dépêche n° 120100) et convoqué des manifestations de protestations à travers le pays le 19 février. Ils ont annoncé une campagne de mobilisation croissante, qui pourrait déboucher sur une grève générale. Ils ont averti qu’ils étudiaient l’inconstitutionnalité de certains points du décret-loi et dénoncent une réforme rédigée sur mesure pour envoyer un message à la Commission européenne, sans compter sur la négociation et la consultation des partenaires sociaux. De plus, ils critiquent un texte qui facilite et baisse le coût du licenciement, et permettra aux entreprises une baisse générale des salaires. Pour Ignacio Fernandez Toxo, secrétaire général de CCOO, « le décret-loi, va provoquer une accélération de la destruction d’emploi, grâce aux facilités données pour justifier les licenciements, à travers la prévision de pertes ».
exte qui facilite et baisse le coût du licenciement, et permettra aux entreprises une baisse générale des salaires. Pour Ignacio Fernandez Toxo, secrétaire général de CCOO, « le décret-loi, va provoquer une accélération de la destruction d’emploi, grâce aux facilités données pour justifier les licenciements, à travers la prévision de pertes ».
Malgré leurs critiques profondes, les syndicats ont choisi d’adopter une riposte modérée, afin d’étudier en détail le décret- loi et sonder l’état...
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