Les critères pour bénéficier du congé proche aidant et son indemnisation vont être étendus. Vendredi 22 octobre, l’Assemblée Nationale a adopté à l’unanimité des amendements au projet de loi de financement de la sécurité sociale 2022 (PLFSS) en ce sens sur un dispositif introduit en 2017 mais indemnisé seulement depuis 2020. D’une durée légale de 3 mois, il est aujourd’hui ouvert à tous les salariés proches d’une personne handicapée ou présentant une perte d’autonomie d’une particulière gravité (en couple, ascendant ou descendant, ayant des liens étroits et stables, ascendant ou descendant du conjoint). Alors qu’une enquête a estimé en 2020 le nombre d’aidants familiaux à 11 millions en France, ils n’ont été qu’à peine 5 000 à bénéficier du dispositif légal, révélait le gouvernement au début du mois. Si 16 000 personnes en avaient fait la demande, la plupart ne rentraient pas dans les critères d’éligibilité. Ainsi, les proches des personnes «dont le handicap ou la perte d’autonomie peuvent, sans être d’une particulière gravité, nécessiter une aide régulière» seront désormais eux aussi éligibles. L’allocation journalière va passer de 43 ou 52 euros (respectivement pour les personnes en couple ou isolées) à 58 euros nets par jour, au niveau du SMIC. Ces mesures entreront en vigueur au plus tard le 1er janvier 2023 en cas d’adoption conforme du PLFSS par les deux assemblées.
France : les députés unanimes pour étendre le congé proche aidant
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