Le fabricant de pneumatiques et 3 de ses organisations syndicales représentatives (CFDT, le CFE-CGC et SUD, donc sans la CGT) ont convenu d’une méthode pour gérer les 2 300 suppressions de postes en France à horizon 2023 annoncées par le groupe (sans fermeture de site, ni de licenciement en principe). L’accord de méthode conclu le 27 janvier prévoit une première négociation (qui démarrera demain 11 février) d’un accord cadre en février/mars qui définira le périmètre global du projet, la gestion des emplois et des parcours professionnels et les mesures d’accompagnement social des départs volontaires (externe ou mesures d’âge). Suivra la négociation d’une RCC par an (selon un calendrier bien défini), s’inscrivant dans l’accord cadre et précisant les périmètres et critères d’éligibilité ainsi que l’évolution des effectifs. Pour les syndicats, la priorité des RCC devraient être les mesures d’âge (notamment pré-retraites), et la mobilité externe ne viendra qu’en complément. L’accord prévoit également les moyens donnés aux syndicats pour ces négociations (7 000 heures en 2021 et 1 500 heures en 2022), l’accompagnement par un expert et définit les modalités pratiques d’information et/ou consultation des instances représentatives du personnel concernées sur le projet d’évolution des activités industrielles et tertiaires à horizon 3 ans.
Le texte de l’accord que nous nous sommes procurés, bien que définitif, n’est pas diffusable publiquement pour des raisons de mise en page. En attendant qu’il soit disponible, vous pouvez nous envoyer un email à mnlopez@mind.eu.com si vous souhaitez d’ores et déjà y avoir accès.
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