Alors que le gel des licenciements (v. dépêches n° 12558 et 12536) a pris fin le 30 juin dans l’industrie et l’agriculture, le gouvernement, les syndicats Cgil, Cisl et Uil, l’organisation patronale Confindustria et plusieurs associations de PME ont signé le 29 juin, après 7 heures de négociations, une déclaration commune pour tenter d’éviter une vague de suppressions d’emploi. Selon ce texte, les partenaires sociaux « s’engagent à recommander l’utilisation » du chômage technique et partiel « en alternative » à la résiliation du contrat de travail. En clair, les entreprises industrielles s’engagent à ne licencier qu’en dernier recours, après avoir épuisé tout l’arsenal de solutions sociales à disposition. Le 30 juin, un décret du Conseil des ministres a en revanche prorogé jusqu’au 31 octobre l’interdiction de licencier dans les secteurs textile, mode et chaussures, particulièrement touchés par la crise. S’il est encore trop tôt pour comprendre l’impact du dégel progressif des licenciements, un observatoire entre gouvernement et syndicats est mis en place pour suivre l’évolution de l’emploi et des risques sociaux. L’Italie est le seul pays européen à avoir introduit dès février 2020 un blocage universel des licenciements.
Italie : accord entre le gouvernement et les partenaires sociaux pour gérer la fin du gel des licenciements
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