Le nouveau président du Conseil italien Mario Draghi, à la tête d’un gouvernement d’unité qui va de la gauche à l’extrême-droite, s’engage à « combattre la pandémie et lutter contre la crise économique ». Sa déclaration de politique générale, lue mercredi 17 février au Sénat, montre la volonté d’affronter non seulement la situation d’urgence, mais aussi les grands enjeux de l’époque : les futures générations, la transition écologique, la digitalisation, la parité de genre. Conscient des préoccupations que suscite l’inclusion de la Ligue de Matteo Salvini dans son gouvernement, M. Draghi a fermement affirmé les convictions européennes du nouvel exécutif. Les réformes concerneront au premier chef la fiscalité, l’administration publique et la justice.
Publication
17 février 2021 à 14h34
Temps de lecture
4 minutes
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Draghi a plaidé pour une nouvelle « Reconstruction », faisant allusion à la refonte de l’Italie après 1945 à laquelle « collaborèrent des forces politiques idéologiquement éloignées, pour ne pas dire opposées ». Affirmant la mission de livrer aux nouvelles générations « un pays meilleur et plus juste », M. Draghi a clairement ancré son gouvernement dans l’union européenne, en insistant sur l’irréversibilité de l’euro et la nécessité d’une plus grande intégration de l’UE.
L’emploi. M. Draghi a
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