Vendredi 17 mars, le conseil des ministres a approuvé un décret-loi qui abolit le système des « vouchers », sorte de chèques emploi-service imaginés pour les petits travaux occasionnels et utilisés massivement, et souvent abusivement, par les entreprises. Le texte modifie par ailleurs les modalités d’application de la responsabilité solidaire de la chaîne de sous-traitance vis-à-vis des travailleurs. Ce décret-loi vise à éviter les référendums promus sur ces sujets par la centrale syndicale Cgil, qui auraient dû se tenir le 28 mai.
Craignant l’impact déstabilisant des référendums, promu par la Cgil, visant à remettre en cause certaines mesures-phare des récentes réformes du travail (v. dépêche n°10021), le gouvernement de Paolo Gentiloni a ainsi repris à son compte les souhaits de cette dernière organisation syndicale. Lors de la conférence de presse de vendredi, il a considéré que « diviser le pays » sur les questions soumises aux référendums aurait été « une erreur », et qu’il valait donc mieux éviter « une...
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