Unanimement « préoccupées » par les effets de la manœuvre économique (v. dépêche n° 110750) « sur les salariés et les retraités et sur les perspectives de développement du pays », les leaders de la CGIL, Cisl et Uil, Susanna Camusso, Raffaele Bonanni et Luigi Angeletti, se sont réunis ce 7 décembre au matin pour convenir d’une action unitaire. Ils ont proclamé une grève de 3 heures, avec des rassemblements et manifestations territoriales, pour lundi 12 décembre, jour du démarrage des discussions des mesures d’austérité au parlement. Les syndicats veulent obtenir une rencontre avec le gouvernement pour « affronter les problèmes dérivant de la manœuvre et demander les changements nécessaires ». A l’occasion de l’audition aux commissions budgétaires des chambres d’aujourd’hui, ils présentent des amendements communs, et solliciteront unitairement tous les partis pour la présentation d’amendements lors des discussions parlementaires. Mme Camusso a précisé que les syndicats veulent modifier « les aspects les plus dangereux de la manoeuvre » : de la non-revalorisation des retraites basses et moyennes aux nouveaux critères pour la pension d’ancienneté (que la reforme abolit de fait), en passant par la réintroduction de l’impôt municipale sur la résidence principale (abolie par le gouvernement Berlusconi en 2008).
Publication
7 décembre 2011 à 13h20
Mis à jour le 25 mars 2013 à 14h39
Temps de lecture
3 minutes
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7 décembre 2011 à 13h20, Mis à jour le 25 mars 2013 à 14h39
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les syndicats veulent modifier « les aspects les plus dangereux de la manoeuvre » : de la non-revalorisation des retraites basses et moyennes aux nouveaux critères pour la pension d’ancienneté (que la reforme abolit de fait), en passant par la réintroduction de l’impôt municipale sur la résidence principale (abolie par le gouvernement Berlusconi en 2008).
Un compromis pour le retour à l’unité ? Les syndicats sont opposés autant sur le fond que sur la forme, car le gouvernement n’a pas voulu les
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