Avec ce rapport présenté aujourd'hui 22 janvier, élaboré par un groupe d’experts indépendants, l’OIT lance la célébration de son centenaire qui doit l'amener à repenser son rôle dans un contexte de transformations du travail accélérées. Ce rapport n’est pas une somme théorique, mais bien un texte qui trie et priorise en même temps qu’il appelle à l’action c’est-à-dire à la mise en œuvre par l’organisation elle-même, mais aussi par les gouvernements nationaux qui sont invités à adopter des stratégies nationales sur l’avenir du travail. Les dix recommandations qu’il contient et qui visent à renforcer les capacités individuelles pour faire face à ces transformations, mais aussi à créer un environnement économique faisant prévaloir les droits humains, doivent alimenter le débat sur la nouvelle feuille de route de cette organisation internationale créée en 1919 et dont la mission centrale est d’assurer la justice sociale.
Les recommandations du rapport (accessible ici) poursuivent trois axes : l’un sur le renforcement des capacités de l’individu, l’autre sur les institutions du travail et le dernier davantage tourné sur les modèles économiques.
Accroitre l’investissement dans le potentiel humain. La première recommandation est très concrète. Elle défend l’idée « d’un droit universel à la formation tout au long de la vie. « Les gouvernements, les travailleurs et les employeurs, ainsi que les établissements d’ensei
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