A l'occasion d'une conférence de presse commune le 11 avril à Berlin, des représentants du syndicat allemand des services Verdi, de plusieurs syndicats brésiliens et de l'initiative chrétienne Romero ont dénoncé les conditions de travail précaires dans la production du jus d'orange au Brésil, et présenté les objectifs d'un réseau syndical international, baptisé « ExChain Netzwerk Orangensaft », créé en 2015. Selon Stefanie Nutzenberger, membre de la direction de Verdi, les syndicats entendent notamment faire pression sur les grands distributeurs allemands comme Edeka, Rewe, Lidl, Kaufland et Aldi afin que ces derniers prennent au sérieux leur responsabilité sociale d'entreprise et oeuvrent en faveur d'une amélioration des conditions de travail tout au long de la chaîne d'approvisionnement dans le secteur du jus d'orange.
Travail précaire. Auteur d’une étude baptisée « Pressés comme des oranges » (www.supplychainge.org/produktstudien/orangensaft), Sandra Dusch de l’organisation Christliche Initiative Romero e.V. a rappelé que le marché du jus d’orange était détenu par un nombre restreint de multinationales. Plus de la moitié du jus d’orange bu dans le monde est ainsi produite dans l’Etat de São Paulo au Brésil par trois entreprises : Cutrale, Citrosuco et Louis Dreyfus Commodities. Deux tiers des...
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