A la demande du petit parti chrétien orthodoxe Christen Unie, les sanctions vont se durcir à l'encontre des entreprises ayant recours au travail des enfants. Il n'est plus seulement question de retirer les subventions accordées par l'Etat aux entreprises opérant à l'étranger (une enveloppe globale de 150 millions d'euros par an environ), mais d'exiger leur remboursement et d'imposer des amendes. Et ce, même si une filiale d'une entreprise néerlandaise n'est pas directement mise en cause, mais ferme les yeux sur les pratiques de ses principaux fournisseurs locaux. Toute entreprise sollicitant une subvention de l'Etat devra déclarer sur l'honneur ne pas avoir recours au travail des enfants - s'exposant à des sanctions, dans le cas contraire. Ainsi, dans le secteur textile, les grands fabricants ne pourront plus prétexter qu'ils ne peuvent rien contre leurs sous-traitants, en Indonésie ou en Chine. "Les enfants doivent être à l'école, pour y préparer leur avenir", a déclaré Maxime Verhagen, le ministre des Affaires étrangères, en expliquant le nouveau dispositif au Parlement. Il a expliqué devoir encore consulter Maria van der Hoeven, la ministre des Affaires économiques, avant de fixer les modalités des nouvelles pénalités.
Publication
22 mars 2010 à 14h28
Mis à jour le 28 avril 2013 à 18h39
Temps de lecture
1 minute
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22 mars 2010 à 14h28, Mis à jour le 28 avril 2013 à 18h39
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uvent rien contre leurs sous-traitants, en Indonésie ou en Chine. « Les enfants doivent être à l’école, pour y préparer leur avenir », a déclaré Maxime Verhagen, le ministre des Affaires étrangères, en expliquant le nouveau dispositif au Parlement. Il a expliqué devoir encore consulter Maria van der Hoeven, la ministre des Affaires économiques, avant de fixer les modalités des nouvelles pénalités.
Planet Labor 22 mars 2010, n°100247- www.planetlabor.com
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