Ben Bot, le ministre des Affaires étrangères, est partisan de la prudence : il redoute un afflux de travailleurs polonais, roumains et tchèques si La Haye décide seule d’ouvrir ses frontières, alors que la Belgique, l’Allemagne et la France gardent les leurs fermées. Henk van Hoof, le secrétaire d’Etat aux Affaires sociales et au travail, préconise de son côté une ouverture au 1er mai, dans la mesure où elle devra se faire, tôt ou tard.
Selon les estimations commandées par le gouvernement au...