La Commission a publié vendredi 13 juillet dernier l’édition 2018 de son rapport annuel sur l’évolution de l’emploi et de la situation sociale en Europe (ESDE) qui contient un développement important sur les défis liés à la numérisation et à l’automatisation. Rien de vraiment nouveau sous le soleil sur les questions de destructions/création d’emplois, mais le rapport fait une revue assez complète de la recherche sur le sujet et réinsiste sur la nécessité pour l’Europe de développer l’innovation pour éviter que les machines ne remplacent le travail humain et d’accompagner par la protection sociale et le dialogue social ces changements.
Les chiffres de l’emploi n’ont jamais été aussi élevés dans l’UE – environ 238 millions de personnes ont actuellement un emploi – et les niveaux de pauvreté sont en baisse : « la privation matérielle aiguë a diminué à un niveau historiquement bas, touchant 16,1 millions de personnes de moins qu’en 2012 » souligne le rapport. Mais que faire pour éviter que la transformation numérique et robotique ne rebatte les cartes dans un sens défavorable pour les citoyens européens ? C’est ce à quoi...
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