Du 22 au 25 mai 2014, des élections seront organisées dans chaque Etat membre de l’UE pour élire les députés qui siègeront au prochain Parlement européen. Crise de la dette et de la zone euro obligent, jamais les questions européennes n’ont été aussi prégnantes qu’au cours des cinq dernières années où elles ont figuré au cœur du débat dans la plupart des pays. Ces élections susciteront le débat entre les défenseurs des mesures d'austérité rigoureuses (centre-droit) et les partisans de l'étalement des restrictions budgétaires sur une plus longue période afin de stimuler la consommation, la confiance, la croissance et la réduction du taux de chômage (centre-gauche). Certains eurodéputés sortants précisent que l'Europe ne se résume pas à l’économie et la croissance. Selon eux, les responsables politiques doivent fournir un nouveau récit construit sur des valeurs communes qui rassemblent les citoyens européens dans un monde mondialisé en vue de contrer l'euroscepticisme et la percée des extrêmes, que les institutions communautaires sont les premières à prédire sans pour autant réagir. Alors que les partis désignent leurs candidats et préparent leur programme, syndicats, ONG les interpellent pour qu'ils s'emparent de la question sociale. Renforcement des normes sociales, dumping social, travail le dimanche, salaire minimum et emploi des jeunes sont certains des sujets mis en avant.
Le renforcement des normes sociales au service de la compétitivité. Ce sera le leitmotiv de la Confédération européenne des syndicats (CES) pour ces élections. Lors de la réunion de son comité exécutif, les 22-23 octobre 2013, l’organisation syndicale a adopté le « Manifeste de la CES pour les élections du Parlement européen », sorte de feuille de route des priorités sociales : et l’appel à un ambitieux plan européen d’investissements visant la création d’emplois de qualité et pourrait...
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