• Contenus gratuits
  • Notre offre
Menu
  • Ressources
    • Toutes les ressources
  • Infos
    • Toutes les infos
  • Essentiels
    • Tous les essentiels
  • Analyses
    • Toutes les analyses
  • Data
    • Data
  • Newsletters
  • Profil
    • Je teste 15 jours
    • Je me connecte
  • Profil
    • Mon profil
    • Je me déconnecte
CLOSE

Accueil > Services bancaires > Les nouveaux horizons du paiement : ce qu’il faut retenir du mind Fintech Day du 5 décembre 2023

Les nouveaux horizons du paiement : ce qu’il faut retenir du mind Fintech Day du 5 décembre 2023

Plus de 180 personnes étaient présentes mardi 5 décembre à la Salle Gaveau à Paris pour assister à la première édition de notre conférence mind Fintech Day dédiée à l’innovation dans le paiement. Open finance, EPI, SoftPOS, BNPL, impact… Si vous étiez absent, voilà ce que vous avez manqué !

Par Caroline Soutarson avec Aude Fredouelle et Antoine Duroyon. Publié le 06 décembre 2023 à 18h18 - Mis à jour le 12 septembre 2024 à 11h08
mind Fintech Day
  • Ressources

Les nouvelles technologies et l’entrée en vigueur de législations destinées à favoriser l’innovation ont progressivement permis de redessiner le marché du paiement ces dernières années, avec de nouveaux services aux consommateurs et commerçants, des modèles économiques repensés ou encore des expériences utilisateurs renouvelées. La première édition du mind Fintech Day, demi-journée de tables-rondes, keynotes et networking qui s’est tenue le 5 décembre, a été l’occasion d’aborder ces enjeux. Fintech, banques traditionnelles, prestataires technologiques, sociétés d’investissement, cabinets de conseil… Tous les acteurs de l’écosystème étaient présents pour dresser un état des lieux de l’innovation dans les paiements : de l’open finance au BNPL, en passant par le SoftPOS et EPI.

notre hors-série dédié aux innovations dans le paiement

En route vers l’open finance

Huit ans après l’entrée en vigueur de la deuxième directive sur les services de paiement (DSP2), soit “une éternité”, un changement de législation se profile, comme nous l’expose Éric Ducoulombier, chef d’unité à la Commission européenne, en direct depuis Bruxelles. La Commission a en effet présenté le 28 juin un projet de règlement pour les services de paiement (RSP) ainsi qu’une révision de la directive européenne sur les services de paiement (DSP3), qui doivent désormais être débattues au Parlement. 

“L’objectif est de moderniser le monde des paiements puisque la DSP2 a pris de l’âge, et de rendre le droit des paiements plus fidèle aux enjeux technologiques et sociaux de notre époque”, explique le représentant de la Commission, qui appelle à “accompagner le mouvement de marché”. 

S’ajoute à ces deux textes, précise Éric Ducoulombier, le Financial Data Access (Fida), base législative de la mise en œuvre de l’open finance dans l’Union européenne, qui ouvre la possibilité d’introniser des API premium payantes pour l’accès aux données des institutions financières, au-delà de celles de paiement. “Ce cadre pour l’open finance s’appuie sur les acquis du domaine des paiements en matière d’accès aux données pour la fourniture de nouveaux services et il est l’expansion d’une logique et d’un système qui a déjà fait ses preuves”. 

Les discussions “vont bon train entre les États membres et au Parlement”, et la priorité est de garantir une adoption rapide des textes : “j’espère une adoption pour début 2025”, appelle de ses voeux Éric Ducoulombier. Tout comme le projet paneuropéen EPI, dont il salue l’émergence, ce paquet législatif devrait selon le chef d’unité contribuer à préserver l’autonomie stratégique de l’Europe dans le secteur du paiement.

Nouveau cadre législatif des paiements: DSP2 bis, DSP3 ou véritable tournant ? [Tribune]

EPI : en avant toute !

Le projet de développement de la solution de paiement paneuropéenne EPI suit en effet son cours. Le pilote de son wallet wero sera lancé “d’ici quelques semaines, en France et en Allemagne, assure la CEO Martina Weimert devant l’audience réunie Salle Gaveau. Pour un lancement commercial en juin 2024.” Les services de e- et m- commerce sont eux attendus pour 2025, prévoit la dirigeante. Parmi les services de paiement prévus pour les entreprises : le Request to Pay, le PtoPro ou encore le scan and go (pratique qui consiste à scanner ses produits au fil de ses achats et à payer sans passer par une caisse physique). “Nous fonctionnerons avec du QR Code, qui est moins limité que la technologie NFC, avec une approche omnicanale”, détaille Martina Weimert.

Pour avancer sur sa feuille de route, EPI a racheté la solution néerlandaise iDEAL et son fournisseur technologique Payconiq. “iDEAL est la plus grande solution de paiement e-commerce fourni par des banques en Europe”, justifie la CEO d’EPI. Alors qu’une “migration vers la marque wero est prévue, les noms iDEAL et wero seront associés pendant au moins six mois pour ne pas détruire la valeur de la solution iDEAL”, explique Martina Weimert à notre micro. 

Concernant le modèle économique, la dirigeante détaille lors de notre événement la solution finalement choisie. En effet, alors qu’un business model basé sur l’interchange – poussé par EPI et ses membres à une époque – a été refusé par la Commission européenne, la société voit désormais “un modèle cinq coins, avec EPI au milieu qui facture et rémunère certains services via les banques membres. Nous sommes la solution technique mais nous ne serons pas en relation avec les clients finaux entreprises et particuliers”, rappelle Martina Weimert. La CEO indique par ailleurs qu’il n’y aura pas de tarification unique, et que celle-ci sera fixée en fonction des négociations menées par les acquéreurs et accepteurs e-commerce ainsi que des volumes du client. Martina Weimert assure en tout cas que la solution sera plus abordable que les schémas de carte Visa et Mastercard. “Nous devons être plus compétitifs afin d’intéresser les commerçants”, plaide-t-elle.

notre Entretien avec Martina Weimert paru en octobre 2023

Vers un monde sans carte bancaire ?

Alors qu’à son arrivée sur le marché, certains ont vu dans le virement instantané un moyen de court-circuiter la carte bancaire, force est de constater, quelques années plus tard, que l’objectif est encore loin d’être atteint. “La démocratisation du virement instantané n’est pas venu grignoter les parts de marché de la carte mais celles du virement standard”, résume Nathalie Hourdeaux, directrice paiement SEPA et data de La Banque Postale, au début de la première table-ronde. Parmi les freins à l’adoption : son coût – toutes les banques ne proposant pas le service gratuitement aux particuliers -, l’expérience utilisateur – avec des parcours non standardisés et des API parfois de trop faible qualité -, mais aussi les habitudes culturelles. Résultat : les premières mises en production de solutions de paiement open banking dans le commerce affichent des taux de conversion plus faibles qu’avec une carte bancaire. “La carte de crédit est encore très utilisée en France, à la différence de l’Allemagne où l’initiation de paiement est un usage classique”, observe Anne-Sophie Morvan, chief commercial officer de LUXHUB, un portail luxembourgeois d’accès aux APIs DSP2 des banques. Reste que l’utilisation du virement instantané présente un avantage indéniable par rapport à la carte, sur des paniers élevés, en plus de son coût plus faible pour les commerçants : contourner les plafonds de la carte bancaire. Clément Boulais, general manager France de la plateforme open banking britannique TrueLayer, rappelle que si le paiement dans le commerce n’est en effet pas le cas d’usage qui se développe le plus rapidement, d’autres sont en pleine croissance. TrueLayer est notamment utilisée par des services financiers comme Revolut, pour permettre à ses clients d’abonder leur compte, ou encore des sites de jeux d’argent. 

L’initiation de virement dans le commerce, encore loin de concurrencer la carte

Les freins au paiement open banking amènent en tout cas La Banque Postale à penser que l’avenir du virement instantané sera davantage lié au wallet d’EPI “qu’en persévérant sur les APIs d’open banking”, confie Nathalie Hourdeaux. “Les wallets de paiement sont préférés par les clients et permettent des délais de paiement plus courts, sans besoin de s’équiper d’un TPE”, argumente Nathalie Hourdeaux. La Banque Postale propose la gratuité du virement instantané depuis un an, avec “6 à 7 millions de virements instantanés réalisés depuis, dont 95 % en cinq secondes”, précise la responsable. La banque prépare toutefois aussi une solution d’initiation de paiement pour ses clients commerçants co-construite avec Lyra, en attendant la solution d’EPI pour les commerçants en 2025. 

Chez TrueLayer, Clément Boulais milite bien entendu pour le développement de l’instant payment. Et la qualité des API est donc un enjeu majeur. “Le SPAA [SEPA Payment Account Access, Ndlr] réfléchit à l’idée de créer des APIs premium pour lesquelles nous serions prêts à payer.” Un point de vue partagé par Anne-Sophie Morvan, de LUXHUB qui estime qu’une compensation pour les établissements bancaires pourraient les motiver à proposer des APIs plus qualitatives.

Autre alternative à la carte bancaire, la solution Delupay lancée par la Banque Delubac & Cie, qui passe par un mandat de prélèvement SEPA. Son fondateur, Joël-Alexis Bialkiewicz, estime que la carte bancaire est chère, que l’open banking propose une expérience utilisateur “loin d’être parfaite” tandis que le wallet “doit être chargé pour fonctionner”. Autant de limites qui ont amené Delupay à proposer ce nouveau moyen de paiement qui n’est plus rattaché à la carte bancaire mais au compte bancaire, avec des frais moindres pour les commerçants et une gestion des litiges, intégrant le remboursement du commerçant en cas de client insolvable.

Le SoftPOS sur la rampe de lancement

L’innovation dans les solutions de paiement pour les commerçants ne ralentit pas. Après trois années d’expérimentation à base de pilotes orchestrés par des acteurs du paiement, dont Visa et Mastercard, le SoftPOS , soit l’encaissement sur un smartphone Android grand public, a été propulsé sur le devant de la scène l’an passé grâce à l’adoption de la norme PCI mPoC (Mobile Payments on COTS). Plus récemment, le 14 novembre 2023, la solution Tap to Pay d’Apple, pour l’encaissement sur iPhone, est aussi arrivée en France. “C’est l’avènement d’une technologie, mais aussi d’une nouvelle façon d’encaisser, aussi bien pour les petits commerçants que pour les grands marchands”, s’enthousiasme Houssem Assadi, CEO de Dejamobile, au cours de notre deuxième table-ronde. Preuve en est, en collaboration avec Crédit Agricole Payment Services, LCL s’est tourné vers le SoftPOS pour sa clientèle de pros. La banque vise notamment “les commerçants en début d’activité, les itinérants et ceux qui peuvent connaître de l’affluence en point de vente”, énumère Oana Sellier, directrice des paiements chez LCL. Au contraire, chez PayPlug, filiale de BPCE qui vient de lancer sa solution via Tap to Pay, ce sont les retailers qui sont visés. Plusieurs cas d’usage sont annoncés : “répondre aux besoins des marchands qui veulent modifier leur parcours d’achat en magasins, instaurer des coupe-files, proposer de l’encaissement dans différentes parties du magasin, etc.”, liste Flora Wolfer, CMO de PayPlug.

Dans ces deux cas, les acteurs assurent que le SoftPOS vient compléter l’offre d’encaissement. LCL commercialise notamment sa solution SoftPOS à côté du mPOS, ainsi qu’en “package, avec de la demande sur ces trois dispositifs”, précise Oana Sellier. De son côté, Flora Wolfer estime que “70 % des clients Tap to Pay étaient déjà clients de PayPlug” et cumulent par conséquent les moyens d’encaissement.

Concernant le choix d’aller sur Android ou Apple, Houssem Assadi rappelle que la performance de la solution est un enjeu clef, notamment au regard de l’expérience client. “Apple dispose d’un nombre limité de terminaux et permet donc d’offrir une expérience uniforme. À l’inverse, avec Android, les terminaux peuvent être très différents, avec une performance NFC et une puissance de calcul pas toujours qualitatives, compare le dirigeant de Dejamobile. Nous recommandons donc une éligibilité assez stricte [des smartphones utilisés, Ndlr] pour garder une bonne expérience utilisateur.”

Quelles synergies exploiter entre start-up et corporates pour repenser le paiement ?

À l’été 2022, la néobanque pour les pros manager.one a annoncé sa volonté de travailler avec des acteurs bancaires et assurantiels. Son cofondateur Adrien Touati parle d’une offre de “Compensation-as-a-Service” dont l’objectif est de fluidifier des cas d’usages liés à l’indemnisation. Parmi eux : “une couverture santé à l’étranger sans avance de frais grâce à une carte de paiement tokenisée sur un smartphone, l’indemnisation en cas de vols retardés ou annulés qui permet une traçabilité des fonds utilisés ou encore une gestion simplifiée en cas de sinistre auto”, inventorie Adrien Touat lors de sa keynote. La filiale d’April dédiée aux expatriés, April International, a notamment déployé fin octobre 2023 une carte de paiement pour l’avance de frais de ses assurés partout dans le monde, en partenariat avec manager.one. Au total la néobanque a émis au total plus de 300 000 cartes pour un volume de transactions de l’ordre de 12 milliards d’euros.

Comment faire du paiement un levier d’impact ?

L’impact dans le paiement se décline essentiellement aujourd’hui en trois grands axes : écologique, inclusif et accessible. Pour le premier point, la carte bancaire est regardée de près. Thalès, “qui émet une carte sur quatre dans le monde”, rappelle Xavier Larduinat, chargé du marketing banking & payment dans l’entreprise, s’intéresse à leur recyclage, ainsi qu’à leur composition. Engagé dans cette transition, “une carte sur six émise par Thalès est dans une autre matière que du PVC vierge : bois, PVC recyclé, métal, etc.”, énumère Xavier Larduinat, durant la troisième table-ronde de notre événement. Chez Crédit Mutuel Arkéa, Claire Gautier, responsable de l’offre de paiements en B2B indique aussi prendre le sujet en main. Mais le remplacement du parc de cartes bancaires n’a que peu d’influence sur les émissions de CO2, nuance-t-elle. La banque réfléchit par conséquent à d’autres solutions, comme le rallongement de la durée des cartes émises ou leur recyclage. “Nous accompagnons aussi nos équipes IT pour développer des applications numériquement responsables”, énonce-t-elle.

Comment les néobanques à impact verdissent l’investissement

Sur le volet de l’inclusion numérique, les enjeux sont multiples, rappelle Andréa Toucinho, directrice études, prospective, formations chez Partelya Consulting, avec “différentes typologies de consommateurs en Europe : personnes âgées, précaires, dans des zones géographiques avec avec peu d’accès à internet, personnes souffrant de handicap, qualifiées de marginales (migrants, SDF) et un noyau, les réfractaires au numérique, qui ont les moyens et les compétences d’utiliser le digital mais ne le font pas par crainte pour leur vie privée ou par conscience environnementale”. Raphaël Rivière, cofondateur et président de la solution de transfert d’argent à l’international Moni (ex-Monisnap), voit de son côté le paiement, notamment à l’international, comme “un actif qui peut produire de nouveaux services financiers afin de les diffuser dans des pays émergents”. La société développe actuellement des solutions d’assistance santé (une en production au Maroc et une en préparation au Sénégal), financées par la diaspora pour leurs proches restés dans le pays d’origine, et réfléchit à un produit lié au crédit. Au Sénégal par exemple, le risque de défaut de paiement joue beaucoup sur le montant de la prime d’assurance. “Si on décale ce risque en la faisant payer par quelqu’un en France, dont on connaît l’identité et certaines informations, cela peut changer radicalement le profil de risque”, argumente Raphaël Rivière.

Comment les fintech spécialistes du transfert d’argent fidélisent leurs clients

Concernant les personnes souffrant de handicap, une directive multi-sectorielle sur l’accessibilité entrera définitivement en vigueur en 2025 et devrait faire bouger les choses. “En France, la Commission nationale des moyens de paiement a émis 10 préconisations, comme proposer au moins une alternative pour l’authentification forte”, souligne Andréa Toucinho. Chez Thalès, la Voice card illustre la tendance. “Notre carte communique par bluetooth via le téléphone pour donner le montant affiché sur le terminal de paiement” et éviter une arnaque sur le montant pour une personne malvoyante par exemple. La néobanque turque Papara, qui compte 17 millions d’utilisateurs, a notamment adopté cette innovation.

BNPL reloaded

Les spécialistes du BNPL se préparent à un durcissement de leurs conditions d’activité. Ceux qui proposent du paiement différé ou fractionné en moins de 90 jours (trois ou quatre fois) ne sont en effet jusqu’à présent pas régulés comme des acteurs du crédit à la consommation, mais la révision de la directive européenne sur le crédit datant de 2008, votée en septembre par le Parlement, va les intégrer. Il faut dire que le BNPL s’est considérablement développé ces dernières années. “Un Européen sur deux a eu recours au BNPL”, assure Fabienne Le Scornet, directrice marketing de Floa, devant le public du mind Fintech Day.

Parmi les futures exigences censées protéger les consommateurs – du surendettement notamment – : “informations pré-contractuelles, évaluation de la solvabilité, droit de rétractation, droit à l’oubli ou encore présence de messages d’alerte dans les actions marketing et la publicité”, liste Josy Soussan, head of policy & government relations Europe chez Klarna. 

Globalement, les acteurs BtoC de notre panel (Floa, Klarna et Younited) saluent l’arrivée de la future directive, dont l’entrée en vigueur n’est pas attendue avant 2026 (après la phase de transposition en droit national puis celle d’application). En effet, Younited Pay ne propose déjà que du paiement fractionné régulé à partir de 10 fois et Floa à la fois du BNPL non régulé et du fractionné long régulé. De son côté, Klarna voit dans la directive un bon moyen d’encadrer les pratiques du marché. “Nous sommes une banque régulée, rappelle Josy Soussan, et nous opérons déjà du crédit régulé dans certaines géographies.”

Comment Younited déploie sa solution de BNPL en Europe

Les nouvelles obligations de solvabilité pourraient pousser les acteurs du BNPL à développer davantage les parcours open banking, consistant à accéder aux données bancaires des clients pour le scoring. Dans le contexte de la DSP3, les acteurs du paiement différé pourraient d’ailleurs bénéficier de l’amélioration de l’expérience utilisateur liée aux nouvelles exigences de qualité des API prévues par le texte. La démocratisation de l’open banking dans les pays où les populations n’y sont pas encore massivement éduquées permettrait aussi d’améliorer les taux de conversion des parcours. “Le business model du BNPL, c’est le coût du cash et la capacité à pouvoir scorer. Or l’open banking est complémentaire aux outils de scoring plus traditionnels”, souligne Jacques-Olivier Schatz, directeur général d’Xpollens (ex-DG et COO de Pledg). “L’open banking ne doit toutefois pas forcément être appliqué pour tous les montants”, précise Nicolas Pelpel, sales director chez Younited, qui plaide pour son recours pour des paniers élevés.

Révision de la directive sur le crédit : les acteurs du BNPL se préparent à rentrer dans le cadre

Les convictions d’un VC

“Le paiement représente 25 % de la fintech”, estime Bernard-Louis Roques, cofondateur et directeur général de Truffle Capital, invité à clôre le mind Fintech Day. Le paiement ne se limite par ailleurs pas aux seules paytech. “Des sociétés qui ne font pas de paiement finissent par en faire”, observe le capital-risqueur. Le paiement se dématérialise, avec une tendance à la progicialisation et aux modèles de business hybrides.”

Malgré une chute drastique des financements, la fintech reste “le troisième marché pour le venture capital et le premier segment de la tech”, analyse-t-il. “Le tumulte affecte le haut du panier : Adyen a perdu près du quart de sa valeur, Worldline, les deux tiers…”, ajoute l’investisseur. Bernard-Louis Roques rappelle que l’époque de l’argent facile n’est plus et que les start-up et scale-up doivent dorénavant “générer de la marge et démontrer leur profitabilité”.

Bozena Adamczyk (Truffle Capital) : “Notre deuxième fonds fintech vise un objectif hard cap de plus de 200 millions d’euros”
Caroline Soutarson avec Aude Fredouelle et Antoine Duroyon
  • BNPL
  • paiement en ligne
  • paiement en magasin
  • paiement entre particuliers
  • paiement sans contact
  • régulation

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez Mind Research

le service d’études à la demande de mind

À lire

Société Générale-Forge liste son stablecoin sur la plateforme d’échange Bitstamp

Bozena Adamczyk
L'oeil du VC

Bozena Adamczyk (Truffle Capital) : “Notre deuxième fonds fintech vise un objectif hard cap de plus de 200 millions d’euros”

Adyen va faire office d’acquéreur pour Klarna

Crypto.com devient établissement de monnaie électronique au Royaume-Uni

La fin du partenariat entre Apple et Goldman Sachs se rapproche

Le PSAN Deblock décroche un agrément d’établissement de monnaie électronique

Wise app
Dossier

Comment les fintech spécialistes du transfert d’argent fidélisent leurs clients

Josy Soussan
Tribune

DSP3/RSP1: une opportunité de réparer le système de paiement européen

Découvrez nos contenus gratuitement et sans engagement pendant 15 jours J'en profite
  • Le groupe mind
  • Notre histoire
  • Notre équipe
  • Nos clients
  • Nos services
  • mind Media
  • mind Fintech
  • mind Health
  • mind Rh
  • mind Retail
  • mind Research
  • Les clubs
  • mind et vous
  • Présentation
  • Nous contacter
  • Vous abonner
  • A savoir
  • Mentions légales
  • CGU
  • CGV
  • CGV publicité
  • Politique des cookies
Tous droits réservés - Frontline MEDIA 2025