Deutsche Telekom comme modèle. En mars dernier, l’opérateur téléphonique Deutsche Telekom avait fait sensation en annonçant, volontairement, l’introduction d’ici 2015 d’un quota de 30 % de femmes à tous les niveaux de son encadrement en Allemagne et à l’étranger (v. dépêche nº100230). Kristina Schröder souhaite aujourd’hui que toutes les entreprises suivent cet exemple et pas uniquement les grandes entreprises cotées en bourse. Car fin mai, la commission gouvernementale sur la bonne gouvernance a révisé « le code allemand de conduite d’entreprise » et obligé les entreprises à publier une fois par an leurs objectifs en matière de « diversity » au sein de leur conseil de surveillance et les délais impartis pour y arriver (v. dépêche nº 100326). Mais cette obligation ne s’impose qu’aux entreprises cotées en bourse. « Je veux que les entreprises, qui ne sont pas concernées par le code de conduite d’entreprise, soient également obligées de rendre compte de la présence des femmes aux différents niveaux d’encadrement », a averti la ministre conservatrice.
L’Allemagne n’a pas encore l’intention d’imposer par voie législative un quota de femmes aux postes de direction dans les entreprises, mais elle pourrait y parvenir par un biais détourné. Kristina Schröder, ministre allemande des Familles (CDU), a ainsi annoncé, dans une interview au quotidien Handelsblatt (14.06), son intention d’adopter « le plus vite possible » une nouvelle loi en coopération avec la ministre de la Justice. Cette loi obligerait les entreprises à se fixer d’une manière indivi
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