Alors que l’Agence fédérale pour l’emploi a récemment souligné la lenteur du processus d’intégration professionnelle des migrants sur le marché du travail, les partenaires sociaux renouvellent leur soutien à la politique d’asile d’Angela Merkel. Jeudi 4 février, l’IG Metall a aussi proposé la création d’un modèle d’intégration d’une durée d’un an, fortement subventionné par l’Etat. Des discussions sont en cours avec plusieurs grandes fédérations du secteur de l’artisanat pour aboutir à la mise en place de programmes pilotes.
380 000 réfugiés à intégrer. L’économie allemande se porte bien. Mais elle doit s’atteler à la problématique de l’intégration des réfugiés sur le marché du travail. En effet, une partie non négligeable de ceux qui arrivent ne repartira pas. Ce processus d’intégration, qui repose sur l’acquisition de la langue puis de savoir-faire professionnels, est forcément long. « Nous ne devons pas trop espérer », expliquait d’ailleurs M. Detlef Scheele, l’un des membres du conseil d’administration de l’Age
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Auteur.e.s de l’article
Thomas Schnee
Correspondant en Allemagne