Bertold Huber, patron de l’IG Metall, avait déjà annoncé, au début 2008, que les revendications salariales de son syndicat seraient sûrement plus élevées qu’en 2007, notamment en raison du niveau d’inflation. Alors que le processus interne de définition des revendications que l’IG Metall présentera en septembre a démarré, cette position est confirmée : les exigences du syndicat seront nettement supérieures aux 6,5 % demandés en 2007 et ne tiendront aucunement compte des recommandations de Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne qui a récemment demandé aux syndicats de ne pas exiger des augmentations exagérées afin de ne pas déclencher de «spirale inflationniste» : «6,5% ne suffiront pas», a confirmé Bertold Huber en attirant l’attention sur les très bons résultats des entreprises des branches concernées, mais aussi sur la forte augmentation des prix des denrées alimentaires et de l’énergie. L’accord signé en mai 2007, pour 19 mois, portait sur une augmentation de 5,8% en deux fois (4,1% puis, 1,7% à partir de juin 2008) : «Les prochaines négociations pourraient être dures», a-t-il ajouté. Alors que les chiffres montrent l’explosion du nombre de grèves d’avertissement et de jours chômés en 2007/2008 en Allemagne, un nouveau front social risque de s’ouvrir à partir de la rentrée, en parallèle aux difficiles négociations menées par les partenaires sociaux de la métallurgie sur la reconduction du dispositif de financement des préretraites progressives.
nes négociations pourraient être dures», a-t-il ajouté. Alors que les chiffres montrent l’explosion du nombre de grèves d’avertissement et de jours chômés en 2007/2008 en Allemagne, un nouveau front social risque de s’ouvrir à partir de la rentrée, en parallèle aux difficiles négociations menées par les partenaires sociaux de la métallurgie sur la reconduction du dispositif de financement des préretraites progressives.
Planet Labor 16 juillet 2008, n° 080590 – www.planetlabor.com
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