Pour la première fois depuis 2001, le gouvernement fédéral a pu présenter un bilan positif dans le domaine de l’apprentissage. Le Rapport 2009 sur l’apprentissage (Berufsbildungsbericht 2009) montre que 616 259 nouveaux contrats d’apprentissage (contrats de formation professionnelle par alternance d’une durée de deux à trois ans – période de calcul du 1.10.2007 au 30.9.2008) ont été signés en 2008. C’est certes un recul de 1,5 % du nombre de places d’apprentissage offertes par rapport à 2007. Cependant le nombre de candidats a plus fortement baissé que l’offre de places. Ainsi, à la fin septembre 2008, l’offre était de 19 507 places pour 14 500 candidats. En 2007 à la même période, ils étaient encore 30 000 à ne pas avoir trouvé de place à la fin du mois de septembre. En définitive, à la fin du mois de janvier 2009, il ne restait plus que 6000 jeunes en recherche d'un poste pour un nombre de places libres à peu près équivalent. Ce bilan positif est principalement à mettre sur le compte d’une baisse de la demande due de l’arrivée des générations nées après la chute du mur, période marquée par un net recul des naissances. Le rapport souligne également une forte différence entre les Länder de l’ouest et les Länder de l’est. Dans les premiers, le nombre de contrats signés a augmenté de 0,3 % sur la période (environ 500 000 contrats) alors que dans les seconds, on enregistre un recul de 9 % (114 000). Pour 2009, le gouvernement allemand s’attend au maintien de la tendance et ce malgré la crise économique. En effet, bien qu’un sondage effectué par la Chambre de commerce et d’industrie allemande auprès de ses membres montre qu’avec la crise, 27 % des entreprises pensent accueillir moins d’apprentis que prévus, on attend aussi 30 000 candidats en moins.
% (114 000). Pour 2009, le gouvernement allemand s’attend au maintien de la tendance et ce malgré la crise économique. En effet, bien qu’un sondage effectué par la Chambre de commerce et d’industrie allemande auprès de ses membres montre qu’avec la crise, 27 % des entreprises pensent accueillir moins d’apprentis que prévus, on attend aussi 30 000 candidats en moins.
Des coûts stabilisés. La disparité des publics, des entreprises ainsi que des secteurs et durées d’apprentissage rend difficile une
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