« Le consensus a été rompu. Les droits des travailleurs vont être sévèrement limités », a déclaré Thomas Schlenz, président du CE central de ThyssenKrupp AG à l’issue de la réunion du conseil de surveillance de l’entreprise le 23 avril dernier. Furieux, le premier représentant des salariés de TK venait en effet d’apprendre que la direction avait décidé d’ignorer le plan de restructuration adopté, le 27 mars 2009, avec l’accord des représentants des salariés. A la place, Ekkehard Schultz, PDG de ThyssenKrupp, a proposé un plan beaucoup plus radical. Il a justifié ce retournement et l’absence de consultation préalable par la profondeur de la crise et la nécessité de donner à l’entreprise les moyens de réagir plus vite : « Nous ne vivons pas une crise d’un an. Nous ne pouvons pas exclure que nous aurons encore à supporter les effets de cette crise sur une période de trois à cinq ans », a-t-il estimé, rappelant que la production d’acier du groupe a reculé d’environ 40 %. Si le plan est accepté le 13 mai prochain, il devra être réalisé au plus tard en octobre 2009.
PDG de ThyssenKrupp, a proposé un plan beaucoup plus radical. Il a justifié ce retournement et l’absence de consultation préalable par la profondeur de la crise et la nécessité de donner à l’entreprise les moyens de réagir plus vite : « Nous ne vivons pas une crise d’un an. Nous ne pouvons pas exclure que nous aurons encore à supporter les effets de cette crise sur une période de trois à cinq ans », a-t-il estimé, rappelant que la production d’acier du groupe a reculé d’environ 40 %. Si le pla
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