Diego Franco travaillait depuis 3 ans en tant que livreur de Deliveroo lorsqu’il a reçu, en plein pic de la pandémie, un mail lui indiquant qu’il était « trop lent » durant les livraisons et que son compte allait être supprimé de l’application dans les 7 jours. Le livreur s’est alors rapproché du syndicat Transport Workers Union (TWU) pour porter plainte et dénoncer un licenciement abusif. Un an plus tard, la Fair Wair Commission estime que Deliveroo n’avait « aucune raison valable » de mettre
…Australie : un livreur se voit reconnaître comme « employé » et obtient la condamnation de Deliveroo pour licenciement abusif
La Fair Work Commission, équivalent australien du Conseil de prud’hommes, a épinglé le 18 mai Deliveroo pour licenciement abusif. Ce faisant, elle a estimé que cet ancien livreur était un employé du groupe de livraison de plats de restaurants et non pas un “independent contractor”. Qualifiée d'historique par les syndicats, cette décision pourrait avoir un effet boule de neige sur toute la gig economy australienne, particulièrement montrée du doigt ces derniers mois après la mort de plusieurs coursiers.
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