Depuis le 13 mars, une procédure "uniforme et simplifiée" a été mise en place jusqu'au 30 juin pour les demandes de chômage temporaire dans le cadre des restrictions d'activité dues aux mesures de lutte contre l'épidémie et afin de préserver au mieux l'emploi en Belgique. Celles-ci seront ainsi automatiquement considérées comme relevant de "cause de force majeure". Un employeur touché indirectement par un manque temporaire de travail ou de commandes pourra lui recourir au système de "chômage temporaire pour des raisons économiques". Un travailleur obligé d'arrêter de travailler suite à une suspicion de contamination et soumis à une quarantaine ou suite à la contamination d'un proche pourra aussi avoir accès au chômage temporaire. Au total, selon la ministre de l'Emploi, Nathalie Muylle, entre 800 000 à 1 million de travailleurs belges pourraient se retrouver concernés sur la période.
Montants revalorisés et avance forfaitaire immédiate. Dans ce contexte exceptionnel, le gouvernement belge a annoncé, le 19 mars, que les allocations de chômage temporaire – tant pour raisons économiques que pour force majeure – seront majorées, pour une période de trois mois : elles passeront de 65 % à 70 % du salaire brut journalier, auxquelles s’ajoutera un complément journalier de 5,63 euros pour les « cas de force majeure » et de 2 euros pour les cas de « raisons économiques ». ...
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