Le Conseil délibératif du Fonds de protection du travailleur (Conselho Deliberativo do Fundo de Amparo ao Trabalhador, CODEFAT), dépendant du ministère brésilien du Travail et de l’Emploi, a approuvé une extension de deux mois du paiement des bénéfices de l’assurance-chômage, élevant la limite maximale à sept mois au lieu de cinq mois. Cependant, cet organisme a précisé qu’il s’agissait d’une mesure de caractère provisoire, liée aux circonstances actuelles, et qui s’adresse uniquement aux travailleurs licenciés issus des secteurs les plus affectés par la crise. Afin de cibler les bénéficiaires potentiels, l’administration établira une liste des domaines d’activité qui ont enregistré le plus grand nombre de pertes d’emplois au cours des trois derniers mois, sur base d’une analyse statistique du Registre général des employés et demandeurs d’emploi (Cadastro Geral de Empregados e Desempregados). Les données relatives au mois de janvier ne sont pas encore connues. Mais le ministère prévoit qu’il devrait s’agir des secteurs suivants : les industries métallurgique, mécanique, électrique, pharmaceutique, chimique et alimentaire ; l’industrie du bois et du papier ; les mines, les communications, les transports, le textile, la construction civile, les institutions financières et l’agriculture. Le plan approuvé par le CODEFAT propose une extension de la durée des allocations à dix mois dans le cas où les effets de la crise s’intensifieraient. Le montant minimum des allocations de chômage s’élève à 465 reals (157 euros) par mois, et le maximum, à 870 reals (294 euros). Près de 600.000 chômeurs en bénéficient actuellement.
approuvé par le CODEFAT propose une extension de la durée des allocations à dix mois dans le cas où les effets de la crise s’intensifieraient. Le montant minimum des allocations de chômage s’élève à 465 reals (157 euros) par mois, et le maximum, à 870 reals (294 euros). Près de 600.000 chômeurs en bénéficient actuellement.
Planet Labor 18 février 2009, n°090180 – www.planetlabor.com
…
Vous avez une information à nous partager ?