Face à la multiplication des revendications de régulations des plateformes, Uber Canada a choisi de prendre les devants. L’entreprise américaine propose le versement d’allocations aux travailleurs des plateformes sur un compte bloqué, qui pourrait servir à la retraite, à une assurance-vie, à des soins dentaires ou d’éducation, non couverts par le système de sécurité sociale canadien. Ce fonds, détaillé dans un communiqué, serait géré par les plateformes sous la houlette des gouvernements provinciaux. Les livreurs ou chauffeurs canadiens en bénificieraient à condition d’avoir atteint un seuil d’heures travaillées pour les plateformes (qu’Uber ne précise pas), ce qui n’inclut pas le temps entre chaque course acceptée. Les entreprises seraient tenues de fournir les données de travail des travailleurs, puis de payer le complément de salaire en proportion du nombre d’heures travaillées. Uber entend désormais ouvrir des discussions avec les autres plateformes sur son projet. La proposition lui permet de rejeter une régulation plus contraignante, alors que le Canada a lancé, au printemps, une consultation en vue d’un possible projet de loi (v. dépêche n° 12430). Uber devance également la proposition du parti conservateur, favori des élections anticipées qui auront lieu le 20 septembre, de contributions obligatoires des plateformes de la gig economy à un plan d’épargne au bénéfice des travailleurs.
Canada : Uber propose un fonds social pour les travailleurs des plateformes
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