Une personnalité peu consensuelle. Gerardo Diaz Ferran, 67 ans, affirme son leadership sur la CEOE. Elu pour trois ans à la tête de la confédération, il a obtenu 398 votes favorables sur les 459 bulletins émis par les délégués. Il s’agit aux yeux de beaucoup de sa première « vraie » élection, puisqu’à son arrivée en 2007, il avait été considéré comme simple successeur : il avait pris la relève de José Maria Cuevas, démissionnaire pour question de santé, qui avait présidé CEOE pendant 23 ans. Depuis son arrivée en poste, Gerardo Diaz Ferran a imprimé un ton nouveau, moins consensuel que celui de son prédécesseur, ce qui lui a valu les critiques de certains secteurs du patronat. Les uns lui rapprochent d’avoir adopté des positions trop bienveillantes à l’égard du gouvernement en certaines circonstances, ce qui selon ses détracteurs lui aurait permis d’aplanir les difficultés du groupe Marsans, dont il est copropriétaire. Marsans, l’un des leaders du secteur touristique espagnol, a eu besoin des appuis du gouvernement de Madrid dans le conflit qui l’oppose au gouvernement argentin sur la question de la renationalisation de la compagnie aérienne Lineas Argentinas. D’autres secteurs lui reprochent son attitude trop belligérante vis-à-vis des syndicats, qui complique le dialogue social entre partenaires sociaux. Malgré ces critiques, ses détracteurs n’ont pas réussi à présenter une candidature alternative et Gerardo Diaz Ferran est arrivé comme seul candidat à la présidence de CEOE.
n de la renationalisation de la compagnie aérienne Lineas Argentinas. D’autres secteurs lui reprochent son attitude trop belligérante vis-à-vis des syndicats, qui complique le dialogue social entre partenaires sociaux. Malgré ces critiques, ses détracteurs n’ont pas réussi à présenter une candidature alternative et Gerardo Diaz Ferran est arrivé comme seul candidat à la présidence de CEOE.
La réforme du marché du travail par-dessus tout. Dans son premier discours après sa réélection, il a lancé
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