Selon ce pacte pour l'emploi, les deux syndicats proposent de prolonger de deux ans supplémentaires (jusqu’en 2014) l’ajustement des rémunération comme c’est actuellement le cas, en demandant en contrepartie au gouvernement une régulation temporaire des prix des services de base, et à la représentation patronale qu’elle s’engage à respecter les conventions collectives en vigueur, qu’elle débloque la signature des conventions collectives en cours de renouvellement et qu’elle introduise des mesures pour contenir les bénéfices des entreprises de façon à inciter au réinvestissement productif des gains. José Maria Lacasa, le secrétaire général de CEOE, vient de répondre à cette offre en demandant de « reconsidérer » les augmentations salariales prévues pour 2012. Selon l’accord pour l’emploi et la négociation collective (AENC) bouclé en février 2010 (v. dépêche n°100123), les hausses de salaires cadre ont été fixées à 1% pour 2010, entre 1 et 2% pour 2011 et entre 1,5 et 2,5% pour 2012, hors négociation particulière de chaque branche ou entreprise. « Si l’accord de modération salariale est prolongé jusqu’en 2014, la hausse accordée pour 2012 est hors contexte » a affirmé M. Lacasa, qui propose de réviser la hausse prévue, argumentant que les représentants syndicaux admettent la nécessité de poursuivre la modération. Pour le secrétaire à l’action syndicale de Commissions ouvrières, Ramon Gorriz, l’argument ne tient pas puisque l’ajustement des salaires est en vigueur depuis 2008 et que la hausse prévue pour 2012 est modérée au vu de l’inflation 2011 qui se situe pour l’instant aux alentours de 3%.
Publication
28 septembre 2011 à 10h18
Mis à jour le 25 mars 2013 à 15h45
Temps de lecture
2 minutes
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28 septembre 2011 à 10h18, Mis à jour le 25 mars 2013 à 15h45
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la hausse prévue, argumentant que les représentants syndicaux admettent la nécessité de poursuivre la modération. Pour le secrétaire à l’action syndicale de Commissions ouvrières, Ramon Gorriz, l’argument ne tient pas puisque l’ajustement des salaires est en vigueur depuis 2008 et que la hausse prévue pour 2012 est modérée au vu de l’inflation 2011 qui se situe pour l’instant aux alentours de 3%.
Du côté des syndicats, les déclarations patronales sont interprétées comme une stratégie pour dévie
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