Les députés espagnols ont définitivement adopté, jeudi 16 février, la loi créant un « congé menstruel », destiné aux femmes qui souffrent de règles douloureuses. La mesure (article 5ter) fait partie d’un texte beaucoup plus large qui étend notamment l’accès à l’avortement dans les hôpitaux publics. Elle prévoit une autorisation d’absence rémunérée de trois jours en cas de “menstruations invalidantes” (dysménorrhée), accordée par le médecin et financée par la Sécurité sociale. L’Espagne est le premier pays d’Europe à reconnaître ce droit qui existe déjà au Japon, en Corée du Sud, en Indonésie, ainsi qu’en Zambie. Un dispositif similaire a, par ailleurs, été présenté le 15 février par l’Assemblée législative de la ville de Mexico. Cette dernière a proposé une modification de la loi fédérale du travail afin que les employeurs octroient un congé payé de deux jours par mois aux femmes qui souffrent de douleurs menstruelles incapacitantes, sur présentation d’un certificat médical. « Le congé menstruel devrait également être accompagné d’une série de mesures à mettre en œuvre sur le lieu de travail, car il pourrait générer une discrimination envers ceux qui le demandent, comme c’est le cas avec les congés de maternité« , a déclaré González de la Vega, président du Conseil pour la prévention et l’élimination de la discrimination de Mexico. La réforme doit à présent être votée par le Congrès mexicain.
Espagne : la création d’un congé menstruel définitivement adoptée
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