La justice a reconnu comme victime de l'amiante l'épouse d'un ancien salarié de la sidérurgie contaminée pour avoir lavé les vêtements de travail de son mari et oblige ArcelorMittal - qui possède aujourd’hui les hauts-fourneaux en cause - à indemniser le préjudice moral des enfants de la victime.
Le tribunal de première instance de Bergara, au Pays Basque, a estimé que la plainte présentée par les enfants de Luisa Soraluce à qui, en juin 2011, avait été diagnostiqué un mésothéliome pleural malin qui a causé sa mort en octobre 2011 était fondée. Selon lui, il est prouvé que la femme a contracté la maladie au contact de l’amiante présent dans les fibres du tissu les combinaisons de travail de son mari, décédé en 1989 après avoir travaillé 21 ans pour Union Cerrajera de los Altos...
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Auteur.e.s de l’article
Cécile Thibaud
Pigiste