Felipe Sarriegi avait commencé à travailler chez CAF comme apprenti en 1943 pour occuper ensuite les postes de mécanicien puis technicien. Il est mort en 2007, quelques mois après qu’on lui ait diagnostiqué un mésothéliome pleural. Le syndicat Commissions ouvrières (CCOO), qui a rendu public le jugement, souligne que le tribunal établit que l’entreprise « n’a pas rempli ses obligation préventives, en omettant d’évaluer l’exposition aux fibres d’amiantes » sur le lieu de travail. Le tribunal a souligné l’absence de protection des voies respiratoires du personnel exposé, ainsi que l’absence de contrôles médicaux spécifiques et l’absence d’information sur les risques encourus, concluant que « la sécurité et la santé » n’avaient pas été protégées. La CAF devra verser 122 308 euros au total, dont 78 628 à la veuve et 8736 à chacun de ses cinq enfants. Le syndicat CCOO a salué la décision du tribunal, soulignant qu’elle reconnait qu’ « une courte mais intense exposition à l’amiante est suffisante pour provoquer la maladie ». Ce n’est pas la première fois que l’entreprise est condamnée pour ses manquements en matière d’amiante. En août 2008, elle a été sommée de verser à un salarié malade plus de 427 000 euros. Dans ce dernier jugement, le Tribunal de Zaragosse avait intégré le préjudice d’agrément, soit le fait pour la victime de ne plus pouvoir mener la même vie qu’auparavant.
on du tribunal, soulignant qu’elle reconnait qu’ « une courte mais intense exposition à l’amiante est suffisante pour provoquer la maladie ». Ce n’est pas la première fois que l’entreprise est condamnée pour ses manquements en matière d’amiante. En août 2008, elle a été sommée de verser à un salarié malade plus de 427 000 euros. Dans ce dernier jugement, le Tribunal de Zaragosse avait intégré le préjudice d’agrément, soit le fait pour la victime de ne plus pouvoir mener la même vie qu’auparavan
…Vous avez une information à nous partager ?