Ils sont travailleurs indépendants, salariés en contrat à très courte durée, employés de façon dispersée, dans des secteurs trop marginaux pour intéresser les syndicats. Ils s'organisent et montent eux-mêmes des collectifs d'appui, utilisant réseaux sociaux pour donner visibilité à leurs des revendications spécifiques.
Alors que les syndicats espagnols s’interrogent sur la baisse du nombre de leurs adhérents et sur leur perte de crédibilité au sein de la société, les mobilisations pour la défense des droits sociaux ne semblent pas mortes pour autant. Elle est simplement en train de muter, pour devenir plus locales, focalisées et immédiates. C’est ce que prouvent une série de petites initiatives issues de collectifs très différents, mais qui ont tous en commun le sentiment d’être peu écoutés et de ne pas intér
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