The Verge (dans un article du 13.05) a été le premier media à rapporter l’engagement de Facebook de verser 52 millions de dollars aux modérateurs, employés par des sous-traitants, chargés de regarder et de supprimer les vidéos et photos contraires aux conditions d’utilisation de la plateforme, et qui sont souvent d’une extrême violence dont on peut deviner la nature sans avoir à énumérer la liste. Selon l’accord trouvé, présenté par les avocats des plaignants (ici) et qui doit encore être validé par la justice, chaque modérateur recevra un minimum de 1 000 $ et sera admissible à une compensation supplémentaire en cas de trouble de stress post-traumatique, ou trouble connexe, diagnostiqué. Le règlement couvre plus de 10 000 modérateurs passés et présents, et les avocats de l’affaire estiment que jusqu’à la moitié d’entre eux pourraient être éligibles à une compensation complémentaire suite aux problèmes de santé mentale développés (dépression, addiction, anxiété sociale, etc). Le réseau social s’est également engagé à mettre en place un programme pour mieux les accompagner. Cette action de groupe a été initiée par trois modérateurs qui reprochaient à Facebook de ne pas garantir un lieu de travail sûr.
Etats-Unis : Facebook trouve un accord pour régler la plainte collective de ses modérateurs qui développent des problèmes de santé mentale à cause de leur travail
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