Le temps de démarrage d’un ordinateur fait-il partie du temps de travail ou pas ? Telle est la question qui oppose une demi douzaine d’entreprises à des salariés américains, qui ont choisi de s’unir pour lancer des plaintes collectives devant les tribunaux d’au moins quatre états différents, la Californie, le Nevada, la Georgie et le Missouri. S’exprimant dans les pages du « National Lawsuit Journal », l’avocat Mark Thiermann, spécialiste du droit du travail et des class actions, explique comment des salariés d’AT&T, BellSouth, UnitedHealth Group ou Cigna Corp. ont vu leur salaire amputé de plusieurs heures par mois, leurs employeurs ayant décidé de décompter le temps journalier pris par leur ordinateur pour démarrer : «Ce sont souvent des salariés qui ne gagnent pas beaucoup plus que le minimum. Chaque jour, ils perdent comme ça une demi-heure, et au bout du compte cela fait une belle somme », explique-t-il. Selon lui, les employeurs en question refusent également de reconnaître que ces salariés réalisent d’autres tâches professionnelles pendant le temps de démarrage. Richard Rosenblatt, avocat représentant certaines de ces entreprises, voit bien sûr les choses d’un autre œil : « Pendant ce temps, ils ne travaillent pas. Ils en profitent pour aller boire un café, discuter avec les collègues ou fumer une cigarette. Tout ce qu’ils font comme travail, c’est appuyer sur le bouton de démarrage ou donner leur mot de passe », estime ce dernier.
pendant le temps de démarrage. Richard Rosenblatt, avocat représentant certaines de ces entreprises, voit bien sûr les choses d’un autre œil : « Pendant ce temps, ils ne travaillent pas. Ils en profitent pour aller boire un café, discuter avec les collègues ou fumer une cigarette. Tout ce qu’ils font comme travail, c’est appuyer sur le bouton de démarrage ou donner leur mot de passe », estime ce dernier.
Un problème pour les salariés payés à l’heure. D’après les avocats des plaignants, les cas c
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