Un récent rapport du Centre pour la recherche économique et politique (CEPR) sur « les leçons des bas salaires » rappelle qu’« aux États unis, environ un quart de la main-d’œuvre occupe des postes à bas salaires, c’est-à-dire rétribués moins des deux tiers du salaire horaire médian ». Même si cette proportion est inférieure à 10 % dans seulement quatre pays de l’OCDE (la Belgique, l’Italie, la Norvège et la Finlande) et qu’elle dépasse 20 % au Royaume-Uni, comme au Canada, en Irlande et en Allemagne, ce pourcentage est le plus élevé de ceux des pays développés. « De plus, le taux de bas salaires augmente depuis au moins trois décennies », souligne l’étude.
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Le chômage plutôt qu’un bas salaire. « Pour certains travailleurs, un bas salaire peut constituer la première étape vers un poste mieux rémunéré, reconnaît John Schmitt,...
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