Le constructeur japonais allié au français Renault s’est volontairement installé dix ans plus tôt dans le Sud des Etats-Unis dans un Etat « right to work », hostile aux syndicats. Aujourd’hui, les 5 200 salariés du site qui fabrique 450 000 Altimas et Sentras par an ne sont toujours pas syndiqués.
Bob King, le patron de l’UAW a fait du Sud son plus gros chantier. Son organisation, en perte de vitesse, a besoin d’affirmer sa voix lors des négociations collectives avec les grands constructeurs...